Elle est là blanche, nue et innocente.
Un léger courant d’air frais caresse ton dos et fait frissonner la belle. Surprise,
Leyla tourne la tête. Là encore je profite de sa surprise et la soulevant, elle
vient dans un petit cri s’empaler sur mon sexe tendu. L’eau et le savon lubrifiant
sa peau d’albâtre, elle se retrouve empalée sur mon sexe tendu. A peine a-t-elle
le temps de bafouiller dans un gargouillis un faible « oh non pas encore ».
Je lui rétorque, malicieux « oh
mais si et pendant tout ton séjour » et en riant j’ajoute « tu es contente n’est ce pas ? »
Ma main glisse alors de sa taille si fine, vers sa chatte que je sais
accueillante. Je commence à la doigter en rythme alors que chacun de mes coups
de reins, font décoller ses petits pieds du sol. Mes doigts écartant les parois
de ses lèvres intimes pour s’y frayer un passage, agacent les parois sensibles
de son sexe.
Mon autre main agrippée à un
sein, la voilà transformée en bilboquet, sautillante, gémissante au bout de
cette queue tendue de désir pour elle. Quelle délicieuse sensation si enivrante
de tenir là à bout de bras, et de queue, une de ces femmes, si fières, qui font
ramper tant d’hommes à leurs pieds. Son odeur m’envahi, sa peau douce au grain
s fin, si féminin glisse sous mes doigts. De petits cris ponctuent chacune de
mes pénétrations, tandis-que je sens sa poitrine se soulever et battre son cœur
de petit oiseau affolé.
Alors que je me cabre pour mieux
la pénétrer, un clic-clac familier résonne dans le couloir. La voix mélodieuse
et enjouée de ma Maîtresse se fait entendre « où
être vous passés ? Le petit déjeuner est prêt. » La poignée se tourne
et mu par un instinct de conservation, je me précipite horde la douche, laissant
là une Leyla en équilibre précaire.
J’arrive devant le lavabo alors paraît
dans l’embrasure de la porte la mine réjouie de Julie. « Mais que faites vous là ? » s’étonne t-elle. « Bon le petit déjeuner est prêt, je
vous attends » ajoute elle l’air amusée avant que je n’ai pu
bafouiller la moindre excuse. Puis, tournant les talons, elle retourne à la
cuisine, ce que confire le claquement régulier de ses talons qui s’éloignent.
Saisissant une serviette je me sèche
à la hâte puis lui emboite le pas. Je le retrouve toujours nue et juchée sur
ses mules rouges à hauts talons. En bon petit soumis je me précipite et m’agenouillant
révérencieusement, je lui présente mes hommages de doux baise-pieds déposés
délicatement sur chacun de ses petits ongles vernis, rehaussés de carmin, si
finement manucurés dont j’inhale les fragrances et le goût salé de la sueur et,
plus subtile de cosmétique.
Leyla, arrivée sur ses
entrefaites d’une démarche légèrement arquée, observe légèrement amusée, depuis
le seuil de la cuisine la scène. Un sourire espiègle se dessine sur son visage
angélique. « Voilà ma revanche »
se dit-elle. Elle pose alors un pied sur mon dos, et me clouant au sol embrasse
son amie.
Ceci me fait penser que « décidément
les tables tournent bien vite dans cette maison. » Julie prenant une
chaise, pose alors son autre pied sur mon dos, me transformant ainsi en meuble
aussitôt imitée par son amie. Les voilà papotant et devisant sans plus s’occuper
de moi. Quelle honte vraiment ? Mais était ce tout ? Ce serait
oublier la malice de notre hôtesse barcelonaise qui à cet instant tout en déjeunant
se mis à fouiller de son petit pieds mon fondement offert à ses soins.
Mes pauvres efforts pour repousser
cet assaut n’eurent alors d’autre effet que de provoquer l’hilarité de ma Maîtresse
et pour moi une nouvelle vague de honte. Mon anus n’offrant guère de résistance
celle-ci pu même ajouter perfide, d’une voix de fausset « tu sais j’ai déjà
commencé à l’éduquer de ce côté-là aussi, et même il en redemanderait tu sais ! »
Les deux amies rigolent de plus belle tandis que je rougis tant et plus.
Cette semaine pourtant commencée sous
les meilleurs auspices promet décidément d’être bien plus humiliante que je ne l’imaginais.
Je suis là aux pieds de ces deux femmes magnifiques, dont la première m’a d’ors
et déjà asservi alors que la seconde vient de trouver une occasion en or de
prendre sa revanche.
(à suivre)