mercredi 31 août 2016

L’Odyssée des sorcières 2 : Roulé dans la farine

Au matin je m’éveille dans cette chambre aux dégradés de rose où la moiteur de  la nuit a fait place à la fraicheur matinale au son de frôlements et de soupirs. Me redressant prudemment, je découvre les deux amantes tendrement enlacées. M’apercevant, elles m’envoient m’enquérir des deux autres. Parvenu à la cuisine, je découvre nos hôtesses déjà habillées et prêtes à sortir.

« Si tes Maîtresses sont réveillées dis leurs que nous allons à la boulangerie. Peut-être voudront-elles nous y rejoindre ? » Me demande Carole alors que son amie joueuse me donne une claque sur les fesses en ajoutant un « allons va ». Je tressaute sous l’offense alors que les deux amies s’esclaffent.

Je reviens tout aussitôt avec une réponse négative. Pressées de sortir, nos hôtesses montrent la salle de bain et me confient le soin d’y faire couler un bain. Suivant leurs indications, j’y dépose des sels parfumés. Un épais duvet de mousse apparaît peu à peu alors que paraissent deux frimousses radieuses.

Elles me tendent leurs pieds manucurés que j’embrasse et lèche à tour de rôle, à quatre pattes. Puis me redressant, je prends délicatement leurs doigts et les installe telles des reines dans ce vaste bassin et les frictionnent copieusement. Alors que sous leurs encouragements, je frôle leurs corps et leurs courbes douces et dénudées, elles me soufflent la mousse sur le visage en riant.

Puis elles m’invitent à les rejoindre pour servir de ma langue leurs Féminités. Satisfaite, Maîtresse se rassoit et enclenche les bulles du jacuzzi. Des sourires radieux et surtout leurs poitrines qui se soulèvent au rythme de respirations apaisées me font saliver. Je savoure ce bref instant de quiétude.

Enfin prêtes, elles décident d’aller chercher des croissants. Mais que faire de ma personne ? Finalement elles décident de m’emmener, mais ne trouvant rien qui convienne dans leurs affaires, elles décident d’explorer les placards de cet univers Féminin. Bientôt, avisant de vielles nippes et me les font essayer.

Elles sélectionnent un jean à carreau dont la taille enserre mes fesses alors que par devant, il en comprime ma virilité. « Pauvre bichon » déclare Hélène constatant ma gène en me caressant la joue. Un teeshirt blanc évasé, des vielles baskets avachies et trop courtes et un blouson en jean rappé complètent l’accoutrement. Les orteils recroquevillés, je ne peux que me dandiner.

Maîtresse décroche ma laisse et dépose un baiser complice sur ma joue. En passant devant la glace de l’entrée elle s’immobilise et me prenant le menton entre ses doigts gracieux, m’oblige à me regarder. Je me découvre dans toute l’étendue de mon ridicule. « De toutes façons tu ne te sauveras pas en courant » me souffle Hélène, vicieuse dans le creux de l’oreille tout en passant la main sur mon entrejambes de plus en plus compressé.

Nous sortons alors par une sortie secondaire de l’immeuble pour rejoindre l’arrière de la boutique des deux petites mitrones. Nous les découvrons toutes affairées en vêtements blancs pétrissant et pesant. Toutes affairées elles nous accueillent en sueur dans le brouhaha des pétrins et la chaleur des fours. Une légère brise apporte une fraicheur bienvenue, alors l’odeur de pain cuit et de farine saturent l’odorat.

Guettant mes réactions elles me tendent négligemment leurs croupes arrondies. Les aréoles durcies de leurs seins pointent sous leurs teeshirts blancs de travail à l’étoffe grossière. Elles sourient entre elles de mes réactions. Bientôt Hélène et Maîtresse se prêtent au jeu et m’envoient faire le commis. Constatant mon malaise, Maitresse me fait déchausser et me tend des claquettes bien plus appropriées selon elle. C’est ainsi, au son des « claps » et de leurs rires que je me retrouve bientôt très affairé et ruisselant de sueur.

Portant les pains cuits
jusqu’aux plateaux disposés dans l’arrière-boutique, il est bien entendu hors de question que je me fasse voir des patrons de la boutique. J’en frémis  l’idée d’être découvert dans mon accoutrement. J’ai honte et pourtant, le simple fait d’observer les vendeuses bien à l’abri m’excite et fait durcir mon sexe dans ce jean trop serré et peu adapté à ma morphologie.

Mais je ne puis m’attarder plus longtemps car un ordre discret me rappelle. « Mais qu’est-ce donc ? On me siffle ? » Je n’arrive pas  y croire. J’en suis là de mes réflexions lorsqu’une claque sur les fesses me ramène la réalité quand au loin, des frôlements, bruits métalliques et conversation s’estompent.

« Elles sont mignonnes n’est-ce pas ? » m’interroge Maîtresse amusée alors qu’Hélène dégrafe déjà les boutons de mon pantalon. Sous leurs mains expertes, je me retrouve bientôt allongé sur un plan de travail couvert de farine, le visage enserré par des seins majestueux puis par d’autres. J’aspire à chaque changement de cavalière une brève goulée d’air frais.

Malgré mes vaines protestations une nouvelle contrainte est posée sur mon membre érigé. Les filles me chevauchent alors à tour de rôle sans craindre d’être surprises. Elles font de moi leur gode de chair. Petits cris, rires étouffés, odeurs féminines, de farine mêlées de sueur emplissent mon univers.

Combien de temps a duré ce marathon ? Je ne saurais le dire. Soudain libéré, j’observe le silence alors que mes yeux retrouvent la lumière agressive des néons. Les filles reprennent leur souffle en papotant
en en riant ensembles. En me voyant me redresser et reprendre ms esprits, elles me dirigent par la queue vers les balais.

Le jean replié sur les chevilles entrave mes mouvements alors que ma situation singulière me fait craindre pour ma tranquillité si jamais l’idée me venait de me révolter ou de m’enfuir. « Où suis-je encore allé me fourrer ? »

Comme si elle m’avait entendu et jugeant le résultat satisfaisant, Hélène me retire le balais des mains alors que nos hôtesses chargent mes bras d’un paquet de croissant et de baguettes de pain frais chaud et croquant. Rendu présentable devant une glace par leurs soins, nous remontons telle une troupe joyeuse nous restaurer au palais des milles et une nuit non sans avoir refermée la boutique désormais déserte et silencieuse.

mardi 30 août 2016

L’Odyssée des sorcières 1 : La malle des Indes


C’est ainsi qu’ils partirent fringants pour très long voyage. S’arrêtant ici et là pour se délasser, se désaltérer et, s’occuper de toutou. Un coup de fil et quelques éclats de rire et nous voilà repartis. Ballotté, confiné, compressé .en cette position fœtale où on m’a laissé. Je suis travaillé par l’urgence où l’on m’a abandonné et par les instruments de ma soumission.

Au point du jour, la voiture finit par s’immobiliser. Les voix qui m’ont accompagné tout au long de ce périple se font murmures. La voiture s’immobilise et le ronron du moteur se tait. Les portières claquent, des pas et des embrassades étouffées parviennent dans ma retraite où je vis recroquevillé.

Enfin, le coffre s’ouvre sur des vivats, alors que je découvre le cœur battant, dans une lueur blafarde, orangée, scintillante, un univers frais et humide fait d’ombres chinoises. Les odeurs ici-bas agressent mes narines. Avons-nous quitté les jardins enchanteurs des Hespérides pour fini ici dans l’Hadès ?

Quatre silhouettes entourent le réduit où je me terre. Surpris, j’éternue sous les rires. La laisse se tend. Le cliquetis métallique des maillons sont à mes oreilles comme les anneaux d’un long serpent qui rampe. Tiré à ma rêverie, j’écarquille les yeux en mettant enfin des visages sur les silhouettes qui me surplombent. « Sors de là toutou » m’intime celle que j’identifie la première : Maîtresse. Je tends le cou en m’étirant tel un gros chat.

Elle s’écarte légèrement et approche sa main de ma bouche. Je la lèche timidement. « Vous voyez bien qu’il est tout doux à présent » déclare la blonde, mon ancienne Maîtresse. Elle est saluée par des gloussements admiratifs. « Mais il est tout nu ! » s’exclament-elles alors que titubant je descends péniblement de mon réduit. Titubant, je tombe à genoux sous des rires étouffés.

« Rôôô pas panique les filles tout est prévu » s’exclament en chœur mes deux kidnappeuses. Elles rient et se congratulent alors qu’Hélène retourne fouiller dans la voiture. Elle en revient les bras chargés. Maîtresse et les deux filles, Anya et Carole m’aident à me relever alors que je me retrouve affublé d’un imperméable, perruque, chapeau et de sandales.

Peu habitué à leur hauteur, les orteils compressés par leur étroitesse et les lanières, je titube tandis que mon talon penche dans le vide. On me presse d’en finir, alors que des mains expertes peaufinent les détails. « Bon allez » déclare une voix haut perchée. « Oui il fait sombre, personne ne s’apercevra de rien » lui répond une autre. A ces mots, je sursaute mais sans en avoir le temps, je me vois propulsé en avant.

Soutenu par les filles, nous nous mettons prestement en route. Au loin, bruits de pas, de moteurs, odeurs d’essence et d’autres indéterminées, plus ou moins proches, nous parviennent. Sous la fraîcheur du lieu je frissonne en pensant à part moi : « Pourvu que personne ne nous croise ». Comme si les filles m’avaient entendu, elles pressent le pas. Je me tords la cheville en glapissant et c’est soutenu par les mains secourables de nos nouvelles hôtesses, que nous parvenons à l’ascenseur.

Mais avant même d’appuyer sur le bouton, la porte s’ouvre. Un flot de lumière en jailli. Aveuglé, je baisse le regard et me recule. Un couple surpris en émerge, en tenue de soirée, puis s’éloigne après quelques salutations d’usage. Mes craintes se font jour alors que j’ai le souffle court et qu’une bouffée de chaleur me monte aux joues et à la poitrine. « Allons y dit une des filles » Dans cet univers de faux-semblants, le clair-obscur est mon allié. Dans l’ascenseur, des mains inquisitrices écartent les pans de mon déguisement et palpent les stigmates de ma soumission.

Dans cet ascenseur étroit et grillagé et étroit, mes gardiennes m’entourent et me pressent de leur poitrines. Maîtresse me regarde dans les yeux d’un air sévère en me prenant les mains : « chut toutou, sois sage, c’est pour bientôt » en baissant le regard condescendant vers mon érection. Un tintement annonce notre étage et nous nous précipitons vers la porte d’un appartement que les deux complices nous désignent. Elles trépignent, impatientes. Sur la moquette épaisse du couloir qui recouvre le plancher de cet étroit pallier. Je m’appuie sur la rambarde de bois, sentant les barreaux métalliques contre mes cuisses nues. Je frissonne à nouveau.

Les clés échappent des mains moites et tombent dans un tocsin métallique et un chœur de grognements. Mon cœur bat à tout rompre et j’appréhende de voir s’ouvrir à la volée les autres portes. Enfin un crissement salvateur annonce le succès de l’entreprise. Nous pénétrons précipitamment dans ce nouveau royaume.

Je m’affale et me retrouve rapidement dépouillé de mes effets. Sans manière, les filles
m’entrainent jusqu’au salon. Elles s’affalent dans les voluptueux canapés et les coussins en riant alors que Maîtresse me fait mettre à genoux, jambes écartées, les mains derrière la tête devant un public en haleine. Elle me glisse à l’oreille « chose promise, chose due mon toutou mignon ». Saisissant mon sexe, elle le libère de sa prison élastique et le caresse en souriant.

Mon membre tendu et douloureux, crache bien vite sa semence sous les rires et les applaudissements. Mais bien vite, la fatigue se faisant sentir, après avoir dûment nettoyé et remercié chacune comme il se doit, j’emboite le pas de nos hôtesses et nous rejoignons la chambre d’amis. Maîtresse et sa complice s’affalent dans le lit tandis que je me vois relégué sur la moquette épaisse où la nuit m’enveloppe aussitôt.


samedi 27 août 2016

Dans le jardin des Hespérides 10 : Un choix cornélien


En cet instant, je serais prêt à subir toutes les avanies pour être soulagé. Des soupirs approbateurs saluent ma performance. Je glapi. De nouveaux rires me répondent. « Décidément tu es impayable toutou ». S’esclaffe Hélène. « Oh oui, un vrai singe savant » ajoute Angela. Je la regarde par en dessous en grognant, ce qui me vaut un claque retentissante. « Veux-tu te tenir tranquille ? » m’ordonne Maîtresse d’un ton sévère.

Puis se tournant vers ses complices elle déclare : « Vous savez les filles, je ne veux pas dire mais il se fait tard ». « On va t’aider ne t’inquiètes pas » déclare Hélène rassurante. A cet instant ma Maîtresse se tourne vers moi. « Oh oui, mais nous avons toutou pour le faire ». Trois paires d’yeux tombent vers moi.

En bombant le torse, actuelle et ancienne Maîtresse font saillir leurs poitrines altières alors que sous les encouragements je me remets péniblement debout, sur mes jambes flageolantes. Donnant un coup d’éponge, je débarrasse la table et me dirige prestement, plateau en main, sous les rires et les encouragements des filles jusqu’à la cuisine.

Arrivé sur place, j’avise le lave-vaisselle. Surprenant mon regard, Maîtresse me fait « non » d’un geste de la main, tandis qu’Hélène ouvre le robinet de l’évier. Un claquement de ses doigts vernis met fin à mes espoirs. D’un œil triste, j’obtempère alors qu’Angela décidément joueuse, s’assoit sur le plan de travail et me tourmente en me caressant le sexe de la pointe de ses petits pieds de biche. Je trépigne sous les rires. Mes bien piètres réticences sont vite balayées par ces autorités Féminines réaffirmées.

Les sarcasmes pleuvent alors que rouge de honte, je me transforme en homme de ménage. Maîtresse ceint mes hanches d’un petit tablier alors que qu’Hélène fixe l’instant par une série de photos. Mon sexe tendu, soulève l’étoffe. Les filles rient et s’en amusent en me traitant de soubrette et c’est poursuivi par Hélène et son sexe factice que je m’active de passer le dernier coup de balais.

Mes tâches ménagères achevées, Hélène me ramène en laisse jusqu’à la terrasse où chacune rassemble ses affaires pour finir par se précipiter sous la douche, où ma queue et les bras tendus servent de porte-serviettes. Dans mon état, cette vision de leurs corps enlacés, se savonnant, se frictionnant l’une l’autre est un calvaire. Mon sexe palpite et je n’ose le toucher. Étonnement, je n’ai pas été convié à les rejoindre et les voir ainsi attise mon désir.

Enfin, satisfaites et rafraichies, elles sortent l’une après l’autre, sentant bon onguents gel douche et autres petits secrets Féminins, m’aspergeant au passage tout en riant. Je les frictionne et les sèche tour à tour. La moiteur du lieu me ferait presque défaillir. Elles me tendent les mans et les pieds pour que je les pare telles des reines de leurs vêtements d’été.

Sans ménagement, elles m’entrainent dehors en me faisant porter leurs sacs. Maitresse confiant les rênes de son toutou à ses amies, recule sa voiture dans l’allée. L’instant des adieux est-il donc arrivé ? Je la regarde comme à regret.

Elle prend un air mystérieux et s’approche de moi : « toutou, tu as bien servi aujourd’hui et je suis fière de toi. Aussi je vais te laisser le choix » Ses amies la regarde d’un air interrogateur. Adressant un clin d’œil à Hélène, celle-ci ouvre le coffre de la Clio. Maîtresse tend au bout de ses doigts manucurés une petite clé qui danse d’avant en arrière entre ses seins fascinants.

Captivé, je reste bouche bée. « Soit tu sautes dans ce coffre, soit je te rends la liberté » ajoute-t-elle.
Le temps en cet instant suspend son vol alors que je le regarde, leurs regards interrogateurs fixés sur moi. « Allons Marc nous n’avons pas toute la nuit » ajoute Hélène en tapant du talon d’impatience.

Ce nom revenu du passé, est un déclic dans mon esprit. Je m’agenouille à leurs pieds gracieux et exécute un baise-pieds pour chacune d’elles. Puis me redressant, je me replie et entre dans le lieu exigu, scellant ma servitude. Je ressens un dernier sursaut alors des mains inquisitrices insèrent dans mon fondement un objet qui en force l’entrée. La porte se referme, l’obscurité m’envahit et bientôt, portières qui claquent, crissement des pneus dans l’allée : me voilà parti vers une nouvelle vie.

vendredi 26 août 2016

Dans le jardin des Hespérides 9 : Un goûter bien mérité



Sur ces entrefaites, notre hôtesse revient, les bras chargés de friandises, avec jus d’orange, et boissons fraiches pour notre quatre heures. Elle découvre la scène, s’en amuse et dépose le tout sur la table. Puis amène deux écuelles, dont l’une remplie d’eau qu’elle pose à terre. Puis elle se retourne et contemple la scène en se mettant les mains sur les hanches. « Dites donc, vous ne vous en faites pas quand je ne suis pas là ! », commente-t-elle l’air faussement courroucée.

« Viens ma chérie », l’invite Hélène en la prenant par la main, tu l’as bien mérité ». Sur ces mots, Véronika avance sur mon torse et libère mon membre engorgé. Une nouvelle grotte sacrée prend possession de ma virilité. Ballotté, enveloppé par toutes ces Féminités, je grogne, pris par les ondes de mon plaisir contrarié. Mais mon opinion a-t-elle une quelconque importance ?

Gémissements et petits cris sont accompagnés de spasmes alors que les frôlements frénétiques se transforment en spasmes. Je me retrouve inondé par leurs jus intimes. Les filles s’immobilisent un instant puis se relèvent. La laisse se tend à nouveau et je suis entraîné vers la table juste devant les écuelles, posées là à mon attention.

« Tu dois avoir chaud mon toutou » déclare ma Maîtresse en agitant l’eau du bout de son index vernis. Elle m’éclabousse le visage en riant. Puis les filles retournent à leurs discussions, déposant à tour de rôle des reliquats de leur en cas dans une des écuelles.

Honteux, je me désaltère. L’eau fraiche coule dans ma gorge et autour de mes babines sous les rires. « Nous avons un petit clown en guise de toutou » commente Hélène. « Qu’il est mignon n’est-ce pas les filles ? » ajoute Maîtresse.

En guise de réponse, Angela se positionne entre ses deux amies et écrase les morceaux de tarte aux
pommes dans ma gamelle en riant. La délicieuse tarte, se retrouve en bouillie sur son mignon petit pied. Elle me le tend alors qu’Hélène me pose un pied sur le dos. « Hé bien lèches toutou impoli » m’intime ma Maîtresse.

Résigné et contrit je m’exécute, littéralement affamé, le corps barbouillé des sécrétions intimes séchées des filles et leur odeurs mêlées plein les narines. Mon sexe oppressé et tendu me torture. « Si tu es sage » susurre ma Maîtresse dans l’oreille tout en le caressant. « Mon joli toutou obéissant ».

jeudi 25 août 2016

Dans le jardin des Hespérides 8 : objet de toutes les attentions

J’embrasse avec dévotion ses petits petons rehaussés de carmin sous les applaudissements des deux bondes. « Ca au moins c’est de l’amour » commente Angela pensive. « Quel retournement » lui répond Hélène avec un clin d’œil. Perdu dans mes pensées, je ne fais plus attention aux conversations, alors que les filles débattent de mon sort. Je remarque Hélène, toujours harnachée, portant par devant cet étrange objet oblong.

« Nous verrons » décrète Maîtresse sur un ton joyeux. « Allons nous restaurer. J’ai faim, pas vous ? » Demande subitement Angela. « Il fait soif aussi » répond Hélène « et notre toutou va être tout déshydraté le pauvre » ajoute-t-elle avec un sourire malicieux. « Ma tante a laissé tout ce qu’il faut » Répond Angela en parfaite petit Maîtresse d’intérieur. « Sauf des croquettes pour toutou » ajoute Hélène. « Il boulottera nos restes comme un bon toutou, ne vous en faites pas » conclu Maîtresse en me caressant la tête. Je lui dépose un rapide baisemain en lui jetant un regard interrogateur.

D’une traction sur la laisse elle m’entraîne à sa suite, me faisant cheminer au milieu d’une forêt de jambes et sous les rires joyeux des filles.
Arrivé au seuil de la maison, je freine, regrettant la douceur du contact de ‘herbe sous mes « pattes », les odeurs et la sensation du vent sur ma peau nue. « Allons toutou ne te fais pas prier » ajoute Hélène en insérant un index dans mon petit trou.

Surpris, j’avance d’un bond. « Les mâles sont tous les mêmes » ironise-t-elle dans un soupir. « Oui il suffit juste de savoir par quel bout les prendre ». ajoutent en cœur les deux autres filles. Sous la supervision de Maîtresse, je dépose les reliquats du petit déjeuner sur le plateau, puis viens me mettre à genoux entre les deux transats où s’installent les filles. Pendant ce temps, Angela se retourne à la cuisine prendre le nécessaire. « Tu vas nous servir toutou, comme ça tu ne feras pas de bêtise » commente Maîtresse.

Elle écarte les jambes et tire sur la laisse. Je m’apprête à grimper sur elle, mais la pression du corps d’Hélène et de ses seins volumineux m’en empêche. « Avec la langue glisse-t-elle » dans le creux de mon oreille. Avant de reprendre possessions de moi.

J’entends et sent la respiration de Maîtresse s’accélérer au rythme des assauts de mon ancienne Maîtresse qui pousse de petits cris. Enfin elle me repousse et tandis qu’Hèlène se relève, me fait allonger sur le sol, sur les coussins, avant de s’empaler sur mon membre. Hélène s’installe alors sur mon visage et tend la bouche à son amie qui l’embrasse en un langoureux baiser en lui caressant les seins. Pantelant, après ces assauts, je n’oppose plus aucune résistance.

mercredi 24 août 2016

Dans le jardin des Hespérides 7 : Vénus et ses desseins cachés

A ce stade, j’en oublierais presque où nous sommes : la chaleur du soleil et la sensation du vent sur ma peau, le balancement des branches dans les arbres, les odeurs de gazon fraîchement coupées plus celles du voisinage, aucune n’est plus présente que celles très animales de l’odeur de sueur mêlées aux parfums des filles. L’excitation n’en est que plus forte et seul le chouchou m’empêche de cracher ma jouissance alors que le tintement à mes oreilles de la petite médaille et le petit cadenas attachés à mon collier me ramènent imperceptiblement à ma condition.

Encouragé par la voix de ma Maîtresse, j’ouvre la bouche et la colle en un langoureux baiser contre les lèvres de sa grotte sacrée et darde une langue agile afin de recueillir chaque goutte de son ambroisie.
Caressante, elle m’offre son plaisir sonore et liquide. Des spasmes la secouent Je m’en délecte tandis que derrière moi, un autre calibre m’envahi et me prend par surprise, m’arrachant un petit cri. Le temps suspend son vol alors que les rires des trois comparses ponctuent cette nouvelle déchéance.

« Te voilà défloré » énonce malicieuse Hélène dans le creux de mon oreille. Voyant l’expression de mon visage, Hélène et Véronique rient de plus belle. Même Angela en moins bonne posture ne peut s’en empêcher. Hélène mène à la baguette l’orchestre que la blonde Aphrodite n’aurait pu imaginer. Elle me propulse dans le triangle de la brune et le fondement de la blonde. D’un trait de plume me rabaisse de toutou, au rang de jouet, de sextoy.

Imagination perverse ou génie Féminin, comment dès lors me refuser quand mes sens sont à ce point
saturés d’images et de sensations. En cet instant chacune s’imprime dans mon esprit oubliant même mes velléités de révolte. Mis à part celle que je chevauche, je me sens soumis à celle qui me fait face et me sourit. Sa poitrine me domine et étend son ombre sur moi tel un étendard flottant au vent.

Elle s’écarte et reprenant ma laisse, m’entraîne à sa suite faire le tour du jardin. Sans hésitation, je la suis, ondulant des fesses, n’osant me relever. De peur de retomber je reste à quatre pattes, sentant encore l’action de l’objet du délit dont je suis délivré. Je lève les yeux. « Merci Maîtresse ». Elle me sourit et poursuit son chemin. Elle me promène tel un trophée devant ses amies qui applaudissent.

Toutou, jouet, singe savant, quelle sera ma prochaine épreuve ? Le dressage n’est-il pas achevé ? Devant mes propres acceptations, un doute se fait jour, une ombre passe.