samedi 24 septembre 2016

Le battement des ailes d’un papillon 10 : Dans un cul de basse fosse


Florence appelle son majordome et nous rentrons alors comme nous sommes venus. Ayant retrouvé mes vêtements, j’y retrouve un peu de sécurité à défaut de ma dignité. En sortant, je surprends les chuchotements et les rires dont je peux imaginer la teneur, mais sous les regards de Florence et de mes tutrices, je ne moufte pas. Les commentaires vont quand même bon train sur le collier de chien qui dépasse sous ma chemise. Les doigts manu

Rouge de confusion et de honte, je me fais pincer les fesses par la petite rousse de l’accueil et c’est sous les rires que je franchi le seuil de la boutique presque en courant. « toutou mal élevé » crie Hélène depuis l’intérieur avec un sévérité feinte « vient ici dire au revoir. » Son index impérieux pointé vers le sol ne me laisse pas le choix. Je fais demi-tour à regrets pour me soumettre, à genoux, à une séance de baise main auprès des clientes présentes à l’accueil.

Certaines se penchent laissant entrevoir leur décolleté, d’autres plus sages me caressent la joue ou me grattent la tête. Me pensant presque sorti d’affaire, je m’approche de l’accueil que la rouquine me fait signe de l’index de contourner. Je mets un genou à terre et avant d’avoir pu dire « ouf » me fais tirer à l’abri des regards et me retrouve le nez dans sa grotte de plaisirs sous les regards amusés de la brune et la blonde.

A cet instant, l’appel de la Maîtresse du lieu se fait entendre : « Cindy, laissez-le s’il vous plaît, la voiture est là et ces dames veulent partir. » A regrets elle me lâche et alors que je me redresse précipitamment sous les rires et alors que nous quittons enfin ce lieu, la chaleur me frappe de plein fouet. « Allez tombeur, » commente Maîtresse « en voiture. » Rouge de confusion et l’intimité tourmentée et à l’étroit, je me dandine vers la Mercedes et son chauffeur qui nous attendent patiemment à l’ombre, sur la place.

Arrivés à la villa, les filles me font déshabiller sur la terrasse. Hélène sort la laisse de son sac à main et me le fixe au collier. Instinctivement je me mets à quatre pattes. J’y gagne quelques caresses et le droit d’embrasser leurs pieds nus, puis elles m’entrainent à un dédale de portes, de pièces et de couloirs à la découverte du lieu. J’y observe des colonnes, des tableaux ou des statues de divinités gréco-latines ou orientales, toutes Féminines.

Franchissant une nouvelle porte, nous descendons un escalier de bois en colimaçon dont les arrêtes pourtant arrondies me font souffrir les genoux, et débouchons dans une pièce à l’aspect singulier dont la lumière s’allume automatiquement dès que nous y pénétrons. Je frissonne sous la fraicheur du lieu, habitué que je suis à la caresse du soleil. De ma position, mon regard ne peut embrasser l’espace, qui doit pourtant être vaste. Le mobilier singulier attise ma curiosité. Une croix noire capitonnée, posée contre le mur, une grande table en bois circulaire et tout au bout, je devine une sorte de trône posé en haut de quelques marches.

Sentant mes hésitations, les filles me font mettre debout, exhibant leurs charmes pleins de promesses. Elles me repoussent vers le mur derrière moi. Maîtresse m’embrasse à pleine bouche. Sentant le cuir et une forme incongrue dans mon dos, je tente de me dégager, alors qu’Hélène exhibe la clé qui pend au bout de sa chaînette, dans le décolleté de son petit haut à l’étoffe fine, tout en posant l’index sur ses lèvres peintes. A l’étroit dans ma cage, je grogne doucement, mais n’oppose pas de résistance alors que les filles m’attachent d’abord les bras, puis les jambes sur la croix.

Se retournant vers moi elles se tapent dans la main et me décochent des baisers aériens en riant : « trop facile » dit Hélène. « Ouiii, les mecs c’est trop prévisible. » ajoute cruellement Maîtresse. Puis tournant les talons, elles remontent l’escalier et claquant des mains, me laissent là tout seul dans le noir. Je rougis honteux de me faire manipuler aussi facilement par ces deux Femmes et d’être dans une position aussi délicate. Seul dans le noir, je perds la notion du temps.

J’ouvre les yeux alors que la lumière s’allume et que plusieurs voix Féminines résonnent dans l’escalier. Des pas et des silhouettes pénètrent le lieu. Une silhouette masculine masquée précède les Femmes que je devine du coin de l’œil. Je frémi. Il fait le tour de la salle et allume des bougies ici et là. Aux odeurs de cuir s’ajoutent celle la cire fondue. Maîtresse et Hélène très court vêtues, de jupes et petits hauts de cuir noir moulants, les pieds chaussés de mules à talons hauts de même couleur.

La brune et la blonde s’approchent de moi alors que Maîtresse exhibe la petite clé nichée entre ses seins, sous le regard hautain de le la Maîtresse du lieu. Chacune caressant mon entrejambe en se frottant de manière lascive, fait monter mon désir et la rigidité de mon membre. La contrainte de la cage m’arrache un râle, alors que je me mordille les lèvres pour ne pas crier.

Maîtresse tend la chaîne à Florence qui s’approche et la fait balancer devant mon visage. Le souffle court, mes yeux suivent leur balancement captivant. Enfin, elle s’approche et fait jouer la serrure dans le petit cadenas qui cède avec un « click. » Alors qu’elle ôte la cage, mon membre jailli et se dresse sous les rires. Florence s’y empale, nouant sa jambe droite derrière mon dos.

Maîtresse de son plaisir elle fait durer la danse. Je sens monter la vague qui arrive sur moi lorsque

soudain elle se tend et poussant un cri se recule, les jambes flageolantes. De petites mains agiles défont l’anneau qui enserre mes parties. J’explose dans un râle à ses pieds.

Elle se recule alors que ses assesseures me détachent de ma croix et rattachant ma laisse la tendent vers leur Maîtresse qui m’entraine vers son trône pour y adorer ses pieds, les nettoyer de ma langue et jurer allégeance. L’esprit vide je m’exécute, sous le tableau allégorique de Valkyries triomphantes.


curés pointés dans ma direction ne laissent aucun doute là-dessus.

vendredi 23 septembre 2016

Le battement des ailes d’un papillon 9 : Les salons florentins


Au petit matin, je suis réveillé sans ménagements par les pieds nus d’Hélène qui me poussent pour me forcer à me lever. Je me retourne en m’étirant, tiré du pays des rêves pour retrouver cet univers contraint et confiné. La vue d’Hélène dans son plus simple appareil m’y rappelle aussitôt et c’est en m’étirant comme un gros chat et en grognant que je reviens à la réalité.


Hélène sévère, presse son pied contre mon nez en m’ordonnant de lécher et d’embrasser. En rampant, j’obtempère de mauvaise grâce alors qu’au-dessus Maîtresse remue dans le lit. Elle baille et vient à son tour me présenter ses petits petons et je la salue cette fois avec plus d’enthousiasme. Nous nous rendons ensuite vers la salle de bains où je dois à la fois me laver et laver les filles. Avec ma cage, jamais je n’ai trouvé cela aussi difficile. Perdu dans la sensualité de la vapeur chaude, de l’eau, de la mousse et de leurs Féminités, je les sers maladroitement et me fais houspiller.

Nous nous dirigeons ensuite vers la terrasse où nous attend un somptueux petit déjeuner, mais pas de trace de Florence. A la place, un petit mot que Maitresse nous lit, qui nous enjoint de la rejoindre en ville avec son serviteur.

Lavés, rasés et habillés, nous nous rendons en ville avec la luxueuse limousine, les filles sur la banquette et Robert et moi devant. Celui-ci nous laisse en ville devant le salon avant de retourner vers la villa. Ayant bien retenu ma leçon, je me lève pour ouvrir la portière et faire descendre les deux amies, en leur tendant a main pour les aider à s’extraire de leur sièges. Elles me gratifient de sourire racoleur et de baisers au passage, effleurant mon intimité du bout des doigts.

Laissant là Robert qui s’en retourne à la villa, et alternant le frais et le chaud, nous pénétrons dans l’intérieur cossu et très Féminin, aux odeurs raffinées du salon de beauté de Florence. Un petite employée rouquine en petite blouse vichy rose nous salue de sa voix et nous conduit prestement à travers le salon vers l’arrière-boutique, de ses petits pieds enchâssés dans des ballerines ouvertes à l’image de l’uniforme des autres employées. Cheveux courts ou retenus par des chouchous ou des pinces complètent leurs tenues.

La clientèle surprise, lève vers nous un œil suspicieux, interrompant leurs conversations et la lecture de magazines pour les unes, leur ouvrage pour les autres. Sous les chuchotements et les rires des clientes présentes à cette heure nous traversons le lieu. Mon pieu me travaille dans sa prison alors que j’imagine tous en me tortillant tous les regards posés sur mes fesses.

Les filles saluent la Maîtresse du lieu, tandis que je suis poussé par quatre paires de bras vers l’arrière-boutique sous des rires. Nous arrivons dans une petite salle qui sert de vestiaire au personnel. Des bancs, des armoires fermées à clé et dans un coin des douches et des toilettes constituent. Suivant mon regard, Maîtresse me conduit par la main vers le lieu et laissant la porte ouverte, me fait m’assoir pour me soulager sus les yeux des occupantes hilares.

Elle m’entraine ensuite par la main et c’est revêtu de l’uniforme et d’une perruque blonde sur la tête, que je fais mon entrée dans la boutique, armé d’un balais. Rires, sifflets et commentaires salaces saluent mon passage. Rouge de honte, je me mets à l’œuvre, essayant de ne pas penser tout en me dandinant, quand soudain une petite brune que je reconnais entre et me désigne du doigt. Prêt à m’enfuir vers la sortie, je me retourne quand trois paires de mains m’interceptent et me ramènent vers l’accueil. « Pas si vite toi » me glisse dans l’oreille Hélène. « Vilaine » surenchérit Maîtresse dans l’hilarité générale. « Me voilà bien. »

Tandis qu’une employée accompagne la cliente vers un siège à l’arrière de la boutique, un peu en retrait, je suis conduit sous bonne garde jusqu’à elle. Claquant des doigts Maîtresse et Hélène me font mettre à genoux à ses pieds. Je baisse les yeux sous les rires. « Comme elle est timide la nouvelle. » Me mettant les doigts sous le menton, elle me fait relever le visage. « Tu me reconnais n’est-ce pas ? »

Secouant la tête en un oui muet, je découvre tout sourire, Nicole la banquière. Elle me glisse à mi-voix, « tu m’as bien faite jouir l’autre jour tu sais, j’en rêve encore » Je rougis encore plus alors que de son pied, elle touche mon entrejambes. Surprise, elle soulève ma blouse et ne peut s’empêcher de pouffer de rire en découvrant la raison de mon inconfort. « Tu as des Maîtresse bien attentionnées » ajoute-t-elle tout haut en décochant un clin d’œil.

On me pousse sur le côté et c’est à genoux, que je vois celle-ci prendre soin de ses petits petons. Me mettant l’autre pied sous le nez, elle claque des doigts et l’habitude aidant, je les embrasse et les lèche. L’odeur et le goût salé de la transpiration rempli mes narines et ma bouche. Toute excitée, elle se tourne vers Maîtresse « vous me le loueriez à nouveau ? »

Florence, qui n’en perd pas une miette acquiesce en ajoutant « dès qu’il vus aura passé le vernis. » et d’ajouter tout bas en se tournant vers Hélène. « Dans la réserve, vous serez très bien, il y a même un matelas. » C’est ainsi qu’après lui avoir peint les pieds et les mains, celle-ci reçu de Maîtresse les clés de mon intimité avant de nous diriger discrètement à l’arrière de la boutique.

Ce midi-là, en sortant, les trois amies purent trinquer à ma santé et à leur association. Quant à moi, je suis certes momentanément soulagé, ayant été longuement chevauché, mais il me vient à l’idée que je n’en suis qu’à mes débuts.

jeudi 22 septembre 2016

Le battement des ailes d’un papillon 8 : Mise en boite


C’est bien plus tard, après avoir diné sous les étoiles, sur la terrasse, que nous prenons la route à l’intérieur d’une luxueuse limousine allemande de couleur bleu-nuit. Je connais une commerciale à Stuttgart qui pourrait vous faire un bon prix si vous le désiriez » commente Florence. « Oh merci mais ça ira, je me contenterais de la Clio » remercie Maîtresse d’un sourire.

Les filles, toutes pomponnées et vêtues de manière courte et sexy, s’installent à l’arrière. Nous tenons les portières afin de les laisser s’installer sur la banquette de cuir cossues. Puis, le majordome et moi, vêtus de la même livrée, allons-nous assoir sur les sièges de devant. Ma cage me serre toujours, mais au moins, je peux me concentrer sur d’autres choses pour le moment.

Les phares éclairent la route, roulant prudemment sur cette route sinueuse. Croisant au détour d’un chemin une famille de sangliers avec ses petits à dos rayés, le chauffeur fait un écart, provoquant grognements et réprimandes à l’arrière. « Tu veux la fessée tout de suite ? » gronde Florence, souveraine. L’intéressé ne pipe mot, mais reprend sa route, rouge de confusion en jetant un coup d’œil dans le rétroviseur.

Un peu plus tard, nous parvenons sans encombres à l‘entrée d’un établissent qui proclame en lettre aux courbes savamment stylisées « club Vénus, night-club. » Il immobilise la voiture devant l’entrée, dérangeant quelques badeaux, puis s’immobilise afin de nous laisser sortir. Au fait de ma condition et comprenant ma place, je me hâte d’aller ouvrir les portières à ces Dames

Elles descendent toutes trois et nous rejoignons l’entrée. Jetant un regard en arrière, je vois la voiture s’éloigner vers le parking. Fendant la foule, Florence sûre d’elle, se fraie un chemin, écartant d’un bras autoritaire quelque importun. Arrivé à l’entrée, elle adresse quelques mots dans l’oreille du videur, lui glissant un billet dans la main. Il nous ouvre en me jetant un œil suspicieux.

A l’intérieur, nous passons par les vestiaires, où nous rejoint le majordome. Je ne sais trop pourquoi, mais j’ai décidé de l’appeler « Robert. » Après tout, nous n’avons pas eu le temps de nous présenter et son mutisme forcé nous l’interdit.

Florence lui fait signe d’aller nous chercher une bouteille avant de se diriger vers une table libre dans un coin. Ces Dames s’installent et alors que Robert s’immobilise debout à côté des sièges, Hélène me fait signe d’en faire autant. Une serveuse arrive que je m’efforce de ne pas regarder, porte sur un plateau des coupes et un seau à champagne.

A travers la musique et le brouhaha, j’entends un bouchon qui saute au milieu des rires et des verres qui s’entrechoquent. Elle s’efface ensuite et passant près de moi me frôle, laissant un instant le souvenir de ses formes et de son parfum entêtant. Ma virilité captive se rebelle alors que je dois me mordre les lèvres.

Puis les filles se lèvent pour aller danser. Maîtresse passe près de moi et pressant sa poitrine contre moi, dépose mutine un baiser sur ma bouche, y laissant la trace de son rouge à lèvres. Surpris, je voudrais la saisir, mais légère et enjouée, la voilà déjà partie rejoindre ses amies sur la piste de danse, me laissant à mes tourments.

Les heures passent et mes jambes courbatues, je songe à m’accouder au fauteuil sous le regard sévère de « Robert » qi scrute la foule des yeux, quand deux aguicheuses visiblement surexcitées viennent se frotter à nous. L’une brune, méditerranéenne et l’autre blonde viennent onduler sous nos yeux. Pendant que Robert entreprend de chasser la première, la seconde se colle à moi en ondulant et en mettant la main entre mes jambes. Surprise par ce qu’elle découvre, elle lâche une commentaire dans mon oreille sur « l’oiseau en cage » avant de s’éloigner, chassée à son tour par Robert. Elles battent en retraite tout en virevoltant et en nous tirant la langue.

Ce n’est que bien plus tard, après être venues plusieurs fois se désaltérer que nos Maîtresses fourbues
reviennent s’assoir, nous demandant de leur masser les pieds. A l’image de Robert, je me jette à genoux et défaisant les sandales de la brune et de la blonde, je pétri tendrement les petits pieds endoloris suis par les regards goguenards de la faune nocturne.

Ce n’est qu’après avoir trinqué une ultime fois, que Florence donne le signal du départ et après avoir fait un tour par les toilettes, ces Dames récupèrent leurs effets au vestiaire. Nous rejoignons alors Robert avec la voiture devant l’entrée pour un retour sans histoire. La fatigue, ainsi que, la chaleur et l’alcool aidant, les filles enlacées, après s’être congratulées et embrasées s’endorment paisiblement dans les bras l’une de l’autre à l’arrière.

Arrivés, à demeure, Florence nous montre la chambre et une fois dévêtu m’attache aux pieds du lit alors que les filles s’installent pour la nuit et s’endorment. Quant à moi, tourmenté par ma cage, ce n’est que bien plus tard que je parviens à trouver le sommeil.

mardi 20 septembre 2016

Le battement des ailes d’un papillon 7 : Intrigues florentines

La voiture s’élance et passe sous cet arc de triomphe rose et blanc majestueux. Les pneus crissent sur les gravillons de l’allée arborée et ombragée alors que je remarque sur les côtés, des vergers et des massifs de fleurs et d’arbustes, véritables jardins à l’anglaise disposés avec goût en frises naturelles.

Au terme de notre course, nous parvenons dans une cours pavée, aux pieds d’un escalier en fer à cheval. Une rambarde en fer forgé l’encadre alors que se dessine tout en haut, l’ombre allongée, toute en courbes et gracieuse de la Maîtresse de céans.

Les deux filles échangent un regard nerveux et quelques mots à mi-voix. Hélène descend et se porte à la rencontre de la mystérieuse silhouette pendant que Maîtresse m’ouvre la portière et me fait descendre. A quatre pattes toutou. Ravi de masquer ma virilité je m’exécute.

Nous gravissons à notre tour et trouvons la blonde à genoux aux pieds la propriétaire de l’ombre, lui baisant la main. Maîtresse se dirige vers elle et fait de même tout en me tirant en avant et en raccourcissant ma laisse. Elle me force à porter mes lèvres vers les pieds de la reine qui nous accueille en son palais florentin.

Elle baisse la tête vers mes tutrices et leur caresse la tête. Je n’ose relever le regard et lèche ces extrémités pédestres divinement manucurée et peintes de carmin, perchées sur des sandales à hauts talions compensés. Elle se retourne et d’un geste de la main les fait se retourner et les entraine à l’intérieur. Une légère bise, elle retient son large chapeau coloré à bords ondulés.

Un pantalon ample, plissé et presque transparent de même couleur la couvre des hanches aux chevilles où tintent de petits bracelets. Un petit haut blanc très court complète ce costume. J’imagine que qu’une opulente poitrine s’y presse, avant que l’étroitesse de ma cage ne se fasse sentir et ne m’arrache un petit cri.

Les filles s’immobilisent sans faire attention à moi à l’entrée de la maison puis reprennent leur chemin dans un vol d’atours fleuris et colorés. Je suis tiré en laisse par Maîtresse, à quatre pattes sur les carreaux de la terrasse vers l’intérieur. Dans un coin j’observe un salon de jardin avec tables, chaises, pouf, tapis, parasols et chaises longues. J’observe le balancement de toutes ces hanches, alors que les filles discutent et rient doucement, heureuse de se retrouver.

A l’intérieur, l’atmosphère estivale étouffante fait place à la fraicheur d’un logis climatisé et au frou-frou d’un grand ventilateur qui tourne paresseusement au plafond. Cheminant sur cet épais tapis rouge, les filles échangent des nouvelles sur leurs dernières aventures et m’entrainent à leur suite à travers ne grande salle à manger, jusqu’à un petit salon. La reine se retourne cérémonieusement et jette sur la table son chapeau et ses lunettes de soleil et prend place avec grâce sur un grand fauteuil surélevé à larges accoudoirs, d’allure confortable.

D’un geste ample, elle fait signe à ses amies de s’assoir autour d’une grande table ronde et basse. D’un claquement de doigts mes tutrices m’enjoignent sans un mot de m’allonger sur un tapi dans un coin et d’être sage. La «Reine » saisi du bout de ses petits doigts gracieux une petite clochette argentée et la fait tinter.

Un être surgit, robot de chair, portant un petit short noir, une cagoule de même couleur et un napperon blanc à dentelles avec un plateau. Il amène sur un plateau d’argent des verres et une grande carafe de citronnade où tintent des glaçons. De ma place, j’observe cet être qui progresse par petits pas, entravé aux chevilles par une petite chainette. Il les sert et se retourne avec une courbette, en débarrassant les effets de sa Maîtresse. Il reçoit au passage une claque sur les fesses de sa part, sous les rires des filles.

Alors qu’il s’efface et que les conversations reprennent, je glisse vers les pieds Féminins des regards attendris, évitant de lever le regard au-dessus des mollets à cause de mon sexe contraint qui pourtant tressaute d’agonie dans ses liens.

Les filles dans leurs discours se tournent vers moi et me regardent alors que s’élève la voix de la « Reine » et qu’elle semble pour  le première fois s’apercevoir de ma présence. « Ainsi donc tu sais peindre les pieds, toutou ? Nous verrons ça demain au salon et tu aurais intérêt d’être bon, tu peux me croire. »

Hélène me regarde, sourire en coin alors que Maîtresse rassurante me gratte la tête. Je ferme les yeux et lèche ses doigts en bon chienchien que je suis devenu, suppliant ses faveurs et sa mansuétude. « Lààà toutou commente-t-elle en partant d’un petit rire cristallin convenu.

« Cette nuit, nous allons en boite » décrète la « Reine » alors qu’Hélène congratule Florence sous les acclamations des deux filles. « Et si vous voulez, vous pouvez emmener votre toutou » ajoute-t-elle. Alors que le jour décline, les filles m’envoient chercher les affaires dans la voiture. Elles se précipitent vers la salle de bains.

lundi 19 septembre 2016

Le battement des ailes d’un papillon 6 : La Cité de la Femme



Le soleil est déjà bien haut en ce début d’après-midi, lorsque Maîtresse s’arrête sur une halte déserte de bord de route équipée d’un coin de piquenique ombragée et à l’abri des regards de la route. « Nous allons nous désaltérer » dit-elle « sors un peu de là et suis nous ».

Hélène m’ouvre la portière verrouillée par la sécurité enfant. Encore un de ces petits détails qui me rabaissent et m’excitent, je l’avoue, à ma grande honte. Toutes ces petites choses qui font que je suis sans arrêt ramené à ma condition d’inférieur et de soumis par les filles, entièrement dépendant d’Elles.

Je pose un pas hésitant au dehors alors que les filles me houspillent, m’enjoignant de me dépêcher. Elles amènent le sac de voyage sur la table de bois moussue. Dans la fraicheur du sous-bois et la pénombre, elles me font me déshabiller en me grondant sur mes manières. « Regardes moi ça, un vrai sac à patates » gronde Hélène. « Mets y un peu de cœur, regardes moi » ajoute Maîtresse. Sous leurs regards et leur correction, je prends mon premier cours de strip-tease pour une mystérieuse Dame dont elles ne disent rien.

Puis à demi satisfaites, elles me font allonger sur la table, inspectent mon pubis et en ôtent quelques poils rebelles tout en me surplombant. De leurs mots doux, quelques caresses et la promesse de leurs décolletés, exposés à mes yeux avides, elles me distraient pendant qu’elles font leur affaire.

Maîtresse grimpe soudain sur mon torse emprisonnant mes bras entre ses jambes et fait glisser ses seins hors de son corsage. Je frémi d’excitation alors qu’elle se baisse caressant de la clé et la chaînette mon torse nu et emprisonne mon visage au creux de sa poitrine, l’y maintenant par la pression de ses bras. Surpris, je tente de me débattre pour happer un air devenu si rare. La clé caresse mes lèvres, telle la tête d’un serpent, mue par une vie que lui prêtent les ondulations lascives de Véro.

Je sens confusément Hélène agripper mes jambes l’une après l’autre sans ménagement et y faire glisser un vêtement. Sentant l’air frais sur mon membre, je comprends que seul lui est exposé, tout raide et engorgé. Quelques coups de langue que je devine sur ce pieu de joie, des mains qui pressent mes boulles gonflées, puis vont et viennent sur toute la longueur de ma virilité.

Mon excitation grandit et je souffle et grogne dans mon tendre bâillon. Si bien qu’au bout d’un moment de ce manège, j’explose dans la bouche de la blonde. Maitresse se redresse alors et elle m’embrasse à pleine bouche alors que je tente d’aspirer une longue goulée d’air frais.

Hélène penche son visage d’ange au-dessus de la mienne, encadrée de sa chevelure de feu. Sa langue s’immisce entre mes lèvres et elle y recrache ma semence. Pendant ce temps, voyant que ma virilité reprend des proportions plus modeste, Maîtresse se penche et je la surprends du coin de l’œil alors qu’elle l’emprisonne dans une cage argentée et froide au toucher. « Click. »

Satisfaites, mes filles contemplent leur œuvre et me font me relever. Elles sourient et se congratulent. Je me redresse et regarde le résultat. Une sorte de petit short moulant enserre mes fesses alors que devant, ma virilité exposée est emprisonnée, contrainte en position basse.

Les deux filles voyant mon air mari me rassurent et caressent mon visage en portant leurs seins à ma bouche. Je grogne, me sentant enserré dans cet étui inconfortable. Hélène malicieuse passe les mains sur mes fesses alors qu’une main exploratrice pénètre mon petit trou, m’informant de ma vulnérabilité. Ma laisse est à nouveau attachée et sécurisée par le cadenas.

Enfin, exhibant les petites clés comme autant de trophées, elles me font ramasser mes affaires  alors qu’elles se désaltèrent. « Tu es trop hésitant pour obéir et là où nous allons il ne faudra pas. » me sermonne Maîtresse. « Tout à fait, c’est pour ton bien » ajoute Hélène en souriant d’un air compréhensif, me caressant le .visage du plat de la main.

A leur invitation, je remonte dans la voiture où je suis désormais plus prisonnier que jamais. Malgré la climatisation, l’habitacle est pour moi un enfer. Je pose sur ma virilité, sous le regard goguenard des filles, un petit foulard de soie, à la foi pour me masquer des regards étrangers à nos « conventions » pour essayer de me préserver des rayons du soleil.

Nous parvenons au terme d’une montée interminable à travers une route forestière bordée de pins
maritimes, nous parvenons devant l’entrée d’une propriété que je devine magnifique. Le mur rose qui l’entoure s’ouvre sur un haut portail que surplombe une arche. Sur le côté, un interphone et l’œil fixe d’une caméra nous dévisagent. Maîtresse ouvre la fenêtre, amenant une bouffée d’air chaud dans l’habitacle. Elle se penche, tend le bras et appuie sur l’interphone.

Un crachotement et une voix l’apostrophe depuis l’intérieur. Je me fige, me sentant dévisagé. Hélène se retourne reprend son foulard en me faisant un clin d’œil malicieux. « Rend moi ça petit coquin, tu n’en auras pas besoin de toutes manières. »

La porte automatique s’ouvre en grinçant sur ses gonds et nous entrons dans ce domaine et vers de nouvelles aventures alors qu’une soudaine angoisse m’étreint.