Sur un signal de Julie, à ses
côtés, le Directeur des études tenant un micro, invite l’assistance à pénétrer
dans la grande salle de l’opéra et à prendre place. Virgid ordonne à son soumis
de fermer le vestiaire et nous entraîne vers la loge royale, où nous prenons
place. Avant de quitter notre hôtesse, elle m’intime l’ordre d’un claquement de
doigts de lui baiser les pieds.
Je m’empresse m’exécuter, tant
les sandales noires à fines lanières, rehaussées de strass et à très hauts
talons mettent en valeur ses petits pieds peints en noir et or. Je m’aperçois
alors qu’ils sont assortis à ses ongles longs. Elle complimente mes dresseuses,
un sourire aux lèvres de son anglais sans failles, tout en ordonnant à son
soumis d’en faire de même appuyant son ordre d’un index impérieux. Celui-ci
s’exécute, nettement moins à l’aise, là dans le couloir, devant la porte qui
ouvre sur la loge.
Lui attachant la laisse au cou,
elle le fait relever et l’entraîne, tout en saluant mes éducatrices, toutes
fières, d’un geste de la main. La brune et la blonde prennent position sur les
fauteuils et me font m’installer à leurs pieds. « Quelle chance… » Je
leur adresse un grand sourire alors qu’Hélène pose un index sur la bouche tout
en murmurant « chut toutou, tout le monde nous regarde, à ta place ! »
En bas, un parterre de jeunes
Femmes en habits pour l’occasion papotent tout en s’installant. Julie,
réclamant le silence. Introduit le directeur des études qui s’approche du micro
et commence à déclamer dans différentes langues qu’il est fier de présider à la
remise de diplôme de la première promotion exclusivement Féminine de manager,
qui seront il en est sûr autant d’excellentes dirigeantes pour demain, puis
passe le micro à Julie, qui à son tour déclame ses compliments sur le futur et
toute la noblesse de ses petites protégées.
Enfin, les jeunes Femmes à une à
l’appel de leur nom, s’approchent du pupitre afin de recevoir leurs diplômes
sous les applaudissements de l’assistance, afin de se faire complimenter par
Julie et féliciter d’un baisemain, chose extraordinaire en ce lieux, par leur
directeur. Tenues, maquillages et chevelures font instantanément l’objet de
commentaires dans la salle ou chuchotis petits rires reprennent.
A cet instant, Maîtresse tire sur
la laisse afin de me faire tenir en place, car tout à mon excitation, je
m’étais approché de la balustrade pour mieux voir. Hélène, décide alors
d’attacher la boucle de ma laisse à l’accoudoir d’un fauteuil, se réservant la
possibilité de la raccourcir en mettant le pied dessus à tout moment.
L’évènement terminé, arrivent des
ouvreuses, suivies d’un mâle en laisse, portant le panier, apportant boissons
et rafraîchissements dans la public et il s’en suit des mouvements pour aller
aux toilettes ou bien aux vestiaires, jusqu’à ce que Julie, en Maîtresse de
cérémonie, ne reprenne le micro pour annoncer
Julie, reprend la parole pour
annoncer à l’assistance, une représentation exceptionnelle de la
« chevauchée des Walkyries ». La lumière s’éteint et le rideau tombe,
lorsque des coups légers à la porte de la loge n’attirent notre attention.
Hélène, consent alors à laisser du mou à ma longe pour que j’aille ouvrir la
porte. « Qui peut bien venir nous déranger à cette heure ? »
s’indigne ma Maîtresse.
Derrière, se tiennent Sylvie,
Lehnard, ainsi qu’un homme d’âge mur que je reconnais comme étant le père de
Julie. Je les invite prestement à entrer et ils me dépassent sans un mot et
sans un bruit et s’installent en saluant discrètement mes préceptrices. Les
Femmes sur les fauteuils nous font mettre à leurs pieds.
J’ose un regard circulaire et
tandis que mes compagnons baissent les yeux, les filles se passent des jumelles
d’opéra afin de mieux profiter du spectacle à la fois sur scène, mais aussi
dans la salle, tout en se faisant de petits signes de la main, auxquels
répondent des hochements de tête approbateurs ou non.
Un malaise pourtant m’étreint, un
je ne sais quoi d’instinctif et l’impression d’être observé. Il me semble
pourtant reconnaitre sur le balcon d’une loge voisine, cette silhouette. Qui
peut-elle être. Que faire, tirer sur une robe pour avertir ? Je ne
réussirais qu’à me faire punir et remettre à ma place. Je continue mes
observations discrètes du coin de l’œil. Peut-être cette mystérieuse personne
va-t-elle se trahir ? Et soudain, en un instant, je sais, il s’agit de la
même personne que celle de la carte à jouer que nous avons trouvé au matin sur
le pare-brise de la Porsche.
Mais, malgré moi au fil des
actes, je me laisse gagner par l’opéra et la vue plongeante que m’offre la
cantatrice à la voix pénétrante et au décolleté vertigineux. Fasciné, j’en
oublie l’inconnue aux airs de comploteuse et assiste avec ravissement à la
représentation.
Puis, au baisser du rideau, je me
laisse entraîner vers la grande salle à manger où nous attend un plantureux
festin. Là encore, ces Dames sont à l’honneur et leurs servants à leurs pieds
reçoivent de leur main, dans la gamelle, ce qu’elles veulent bien leur laisser
boulotter. Le service se fait par des mâles en laisse portant les mets sur des
plateaux d’argent guidés, tenus en laisse par de jeunes et jolies Maîtresses.
Le repas achevé et desservis,
nous voilà guidés vers la grande salle de bal où les messieurs à genoux sont
choisis par les Dames, les remerciant d’un baisemain, se laissant guider dans
des danses endiablées au son de l’orchestre, jusqu’à l’aurore.
Maîtresse, Hélène, Julie et
Sylvie, sans compter toutes celles à qui je fus prêté, jusqu’à ce que mes
jambes se dérobent sous moi et que l’on m’envoie m’assoir aux pieds gracieux
d’une hôtesse, une première année. Celle-ci s’approche de Maîtresse qui
acquiesce et échange je ne sais quoi avant qu’elle ne m’entraîne à l’écart, en
tenant ma laisse, dans un petit salon attenant où s’étreignent d’autres couples
dans différentes postures, plus ou moins dévêtus.
Ma Maîtresse d’un instant,
s’assoit sur le rebord d’une table, puis descendant à demi sa culotte me fait
signe de la lui ôter. J’approche alors mon visage et la tirant avec les dents
je reçois un grand sourire approbateur. Approchant le visage, je l’enfouis dans
son intimité. C’est alors que se laissant glisser elle me repousse en arrière
et chevauche mon nez.
Ma langue s’enfonce en elle, alors
que je sens des mains lestes et habiles descendre mon pantalon et pouffer de
rire en découvrant ma virilité prisonnière et gainée de soie. Elles avalent à
tour de rôle en leurs grottes charmantes mon membre rigide, dont la jouissance
contenue par ces filets légers assure la durée érectile.
Mon visage change de Cavalières, alors
que devant mes yeux dansent les étoiles sous les assauts des Valkyries. Tandis
qu’à mes oreilles résonnent leurs rires et leurs râles, elles m’inondent de
leurs sucs intimes, jouissances liquides aux saveurs si particulières et à
l’odeur si envoûtante.
Alors que l’on tire sur ma
laisse, pour me ramener vers ma légitime propriétaire, tout du moins je l’imagine,
sortant de la pièce, derrière une autre blonde, un chiffon sur le nez et un sac
de velours noir posé sur ma tête me font paniquer. Tentant de me débattre en
vain, on m’attrape les mains, la capuche improvisée glisse et j’aperçois en sombrant
dans l’inconscience, une robe de soie jaune et de petits pieds musclés, juchés
sur des mules élégantes à hauts talons.