mercredi 26 juillet 2017

La chevauchée des Valkyries 11 : une nuit à l’opéra

Sur un signal de Julie, à ses côtés, le Directeur des études tenant un micro, invite l’assistance à pénétrer dans la grande salle de l’opéra et à prendre place. Virgid ordonne à son soumis de fermer le vestiaire et nous entraîne vers la loge royale, où nous prenons place. Avant de quitter notre hôtesse, elle m’intime l’ordre d’un claquement de doigts de lui baiser les pieds.

Je m’empresse m’exécuter, tant les sandales noires à fines lanières, rehaussées de strass et à très hauts talons mettent en valeur ses petits pieds peints en noir et or. Je m’aperçois alors qu’ils sont assortis à ses ongles longs. Elle complimente mes dresseuses, un sourire aux lèvres de son anglais sans failles, tout en ordonnant à son soumis d’en faire de même appuyant son ordre d’un index impérieux. Celui-ci s’exécute, nettement moins à l’aise, là dans le couloir, devant la porte qui ouvre sur la loge.



Lui attachant la laisse au cou, elle le fait relever et l’entraîne, tout en saluant mes éducatrices, toutes fières, d’un geste de la main. La brune et la blonde prennent position sur les fauteuils et me font m’installer à leurs pieds. « Quelle chance… » Je leur adresse un grand sourire alors qu’Hélène pose un index sur la bouche tout en murmurant « chut toutou, tout le monde nous regarde, à ta place ! »

En bas, un parterre de jeunes Femmes en habits pour l’occasion papotent tout en s’installant. Julie, réclamant le silence. Introduit le directeur des études qui s’approche du micro et commence à déclamer dans différentes langues qu’il est fier de présider à la remise de diplôme de la première promotion exclusivement Féminine de manager, qui seront il en est sûr autant d’excellentes dirigeantes pour demain, puis passe le micro à Julie, qui à son tour déclame ses compliments sur le futur et toute la noblesse de ses petites protégées.

Enfin, les jeunes Femmes à une à l’appel de leur nom, s’approchent du pupitre afin de recevoir leurs diplômes sous les applaudissements de l’assistance, afin de se faire complimenter par Julie et féliciter d’un baisemain, chose extraordinaire en ce lieux, par leur directeur. Tenues, maquillages et chevelures font instantanément l’objet de commentaires dans la salle ou chuchotis petits rires reprennent.



A cet instant, Maîtresse tire sur la laisse afin de me faire tenir en place, car tout à mon excitation, je m’étais approché de la balustrade pour mieux voir. Hélène, décide alors d’attacher la boucle de ma laisse à l’accoudoir d’un fauteuil, se réservant la possibilité de la raccourcir en mettant le pied dessus à tout moment.

L’évènement terminé, arrivent des ouvreuses, suivies d’un mâle en laisse, portant le panier, apportant boissons et rafraîchissements dans la public et il s’en suit des mouvements pour aller aux toilettes ou bien aux vestiaires, jusqu’à ce que Julie, en Maîtresse de cérémonie, ne reprenne le micro pour annoncer

Julie, reprend la parole pour annoncer à l’assistance, une représentation exceptionnelle de la « chevauchée des Walkyries ». La lumière s’éteint et le rideau tombe, lorsque des coups légers à la porte de la loge n’attirent notre attention. Hélène, consent alors à laisser du mou à ma longe pour que j’aille ouvrir la porte. « Qui peut bien venir nous déranger à cette heure ? » s’indigne ma Maîtresse.



Derrière, se tiennent Sylvie, Lehnard, ainsi qu’un homme d’âge mur que je reconnais comme étant le père de Julie. Je les invite prestement à entrer et ils me dépassent sans un mot et sans un bruit et s’installent en saluant discrètement mes préceptrices. Les Femmes sur les fauteuils nous font mettre à leurs pieds.

J’ose un regard circulaire et tandis que mes compagnons baissent les yeux, les filles se passent des jumelles d’opéra afin de mieux profiter du spectacle à la fois sur scène, mais aussi dans la salle, tout en se faisant de petits signes de la main, auxquels répondent des hochements de tête approbateurs ou non.

Un malaise pourtant m’étreint, un je ne sais quoi d’instinctif et l’impression d’être observé. Il me semble pourtant reconnaitre sur le balcon d’une loge voisine, cette silhouette. Qui peut-elle être. Que faire, tirer sur une robe pour avertir ? Je ne réussirais qu’à me faire punir et remettre à ma place. Je continue mes observations discrètes du coin de l’œil. Peut-être cette mystérieuse personne va-t-elle se trahir ? Et soudain, en un instant, je sais, il s’agit de la même personne que celle de la carte à jouer que nous avons trouvé au matin sur le pare-brise de la Porsche.

Mais, malgré moi au fil des actes, je me laisse gagner par l’opéra et la vue plongeante que m’offre la cantatrice à la voix pénétrante et au décolleté vertigineux. Fasciné, j’en oublie l’inconnue aux airs de comploteuse et assiste avec ravissement à la représentation.

Puis, au baisser du rideau, je me laisse entraîner vers la grande salle à manger où nous attend un plantureux festin. Là encore, ces Dames sont à l’honneur et leurs servants à leurs pieds reçoivent de leur main, dans la gamelle, ce qu’elles veulent bien leur laisser boulotter. Le service se fait par des mâles en laisse portant les mets sur des plateaux d’argent guidés, tenus en laisse par de jeunes et jolies Maîtresses.

Le repas achevé et desservis, nous voilà guidés vers la grande salle de bal où les messieurs à genoux sont choisis par les Dames, les remerciant d’un baisemain, se laissant guider dans des danses endiablées au son de l’orchestre, jusqu’à l’aurore.

Maîtresse, Hélène, Julie et Sylvie, sans compter toutes celles à qui je fus prêté, jusqu’à ce que mes jambes se dérobent sous moi et que l’on m’envoie m’assoir aux pieds gracieux d’une hôtesse, une première année. Celle-ci s’approche de Maîtresse qui acquiesce et échange je ne sais quoi avant qu’elle ne m’entraîne à l’écart, en tenant ma laisse, dans un petit salon attenant où s’étreignent d’autres couples dans différentes postures, plus ou moins dévêtus.

Ma Maîtresse d’un instant, s’assoit sur le rebord d’une table, puis descendant à demi sa culotte me fait signe de la lui ôter. J’approche alors mon visage et la tirant avec les dents je reçois un grand sourire approbateur. Approchant le visage, je l’enfouis dans son intimité. C’est alors que se laissant glisser elle me repousse en arrière et chevauche mon nez.

Ma langue s’enfonce en elle, alors que je sens des mains lestes et habiles descendre mon pantalon et pouffer de rire en découvrant ma virilité prisonnière et gainée de soie. Elles avalent à tour de rôle en leurs grottes charmantes mon membre rigide, dont la jouissance contenue par ces filets légers assure la durée érectile.

Mon visage change de Cavalières, alors que devant mes yeux dansent les étoiles sous les assauts des Valkyries. Tandis qu’à mes oreilles résonnent leurs rires et leurs râles, elles m’inondent de leurs sucs intimes, jouissances liquides aux saveurs si particulières et à l’odeur si envoûtante.


Alors que l’on tire sur ma laisse, pour me ramener vers ma légitime propriétaire, tout du moins je l’imagine, sortant de la pièce, derrière une autre blonde, un chiffon sur le nez et un sac de velours noir posé sur ma tête me font paniquer. Tentant de me débattre en vain, on m’attrape les mains, la capuche improvisée glisse et j’aperçois en sombrant dans l’inconscience, une robe de soie jaune et de petits pieds musclés, juchés sur des mules élégantes à hauts talons.

mardi 25 juillet 2017

La chevauchée des Valkyries 10 : la montée des marches

Nous nous mettons en route à la nuit tombante. Franchissant le seuil du bureau directorial, nous retrouvons derrière le « régisseur » qui se met à genoux sur un claquement de doigts de Virgid, l’étudiante et baisse la tête de manière déférente au passage des Dames. Nous suivons, nos intimités enveloppées de soie, prises dans la toile tissée par les grandes prédatrices qui nous précèdent. Camouflés sous nos smokings et les nœuds papillons, des colliers reliés à des chaînes nous relient à nos Maîtresses, formant un attelage insolite en ce lieu d’études.

Virgid se tourne vers le régisseur et lui attache sa chaîne au coup. Celui-ci la remercie en lui embrassant les mains et les pieds puis se redresse et se lève sur un claquement de ses doigts fins et manucurés. Tous deux nous rejoignent à l’entrée du bureau de la secrétaire où nous patientons. Plus ancien soumis ici, Hélène me susurre doucement à l’oreille de montrer l’exemple « comme un bon toutou » en s’accroupissant près de moi pour me gratter la tête.



Rougissant, je lève les yeux qui se trouvent au niveau de son décolleté ce qui me vaut de nouveaux commentaires et des rires de l’assistance. Je suis de plus en plus un « ani-mâle » domestiqué dressé pour être le jouet des filles. Mais où es donc ma honte ? Depuis que je les ai retrouvées après mon enlèvement, la peur de les perdre a pris le dessus sur bon nombre de mes réticences.

« Adieu Marc, bonjour toutou ». Comme si elle avait compris mes pensées, Hélène me gratifie d’un baiser léger, puis se redresse en effleurant ma queue tendue, une trace légère rose sur les lèvres qui fait rire l’auditoire. Son parfum capiteux m’enivre, ses yeux plongés dans les miens me captivent.

Elle m’ordonne de me relever sous les regards mi- envieux, mi- inquiets des deux autres soumis, tire sur ma laisse, nous entraînant d’un « en avant » tonitruant, repris en chœur par les autres filles. Elles nous promènent en laisse à travers ces grandes enfilades de couloir vides qui résonnent de l’éclat des voix des filles, de leurs rires, du frôlement des robes et du claquement des talons.

Empruntant un ascenseur, nous nous retrouvons dans la proximité des corps et des formes. Les filles s’amusent à nous tourmenter, jouant encore des mains baladeuses, de leurs charmes et de leur esprit si fin, plaisantant et devisant l’esprit léger tandis que nous parvenons enfin aux garages souterrains. Toujours guidés à la longe, nous nous hâtons et moi qui les devance, je montre le chemin et les précède dans le geste, ouvrant la porte et mettant un genou à terre.

Julie toute à son émotion me sourit en prenant mon menton entre ses mains gracieuses où je dépose moult baisers très doux. Maîtresse, déjà assise capitalise, souriant à pleines dents, sur ma servilité tandis qu’Hélène sort une baguette de son sac, et en compagnie de Virgid, fait hâter les deux autres et j’mâles, le larbin au volant et l’autre entre Julie et Hélène, tandis que je prenais place entre mes deux sauveuses, toute inquiétudes envolées. La jeune prodige s’assied auprès du chauffeur pour le canaliser, le « driver ».



La limousine s’élance et je ne vois rien du trajet, tant je suis sollicité et ne sais où donner de la bouche et des mains et je comprends aux petits cris et aux râles que Julie s’amuse tout autant que nous. Seule la banquette avant semble calme, alors que noyés dans la circulation dense à cette heure, nous croisons voitures, scooters entre autres et nous immobilisons même un instant près d’une voiture de police, au feu rouge. A l’avant, les occupant retiennent leur souffle, jusqu’au vert qui ne tarde pas à venir.

La voiture s’immobilise devant les marches de l’opéra et je me relève d’entre les cuisses de mes Maîtresses, le visage tout barbouillé, prêt à bondir pour ouvrir la portière. Maîtresse me retient en riant et Julie sort un mouchoir de son petit sac qu’Hélène saisi au passage. « Tu ne vas tout de même pas sortir comme ça toutou ! » s’exclame-t-elle. A genoux, je tends le cou et me laisse faire, tandis que Julie essuie le visage de son patron-soumis qui prend modèle sur moi. A ma grande surprise, j’en suis assez fier.

D’une claque sur les fesses et d’un clin d’œil, Maîtresse m’envoie ouvrir la portière d’un « allez ouste mon petit rêveur ». Elle me ramène à la réalité et m’envoie ouvrir la portière. « Un instant » s’écrie Hélène qui passant la main jusqu’à mon cou défait la chaîne attachée au collier et la dissimule dans son sac.

Je réajuste mon col et ouvre la portière, enfin prêt, alors que mon alter ego en fait de même de son côté, laissant le passage aux Dames, en leur tendant galamment la main. Virgid descend sa fenêtre et nous indique qu’elle nous rejoint plus tard. Nous gravissons les marches, tandis que Julie salue des connaissances et des étudiantes et les présente à ses amies.

Parvenus dans le hall, nous sommes accueillis par les applaudissements d’étudiantes et de professeurs, chacune tenant d’un chevalier-servant a leur bras, les mettant en valeur telles des princesses en leurs atours de soirée. Le vestiaire tout près tenu par notre chauffeur, que supervise une Virgid, l’air sévère, la baguette à la main, au grand ravissement de ses amies avec qui elle papote tout en distribuant les ordres.




Celui-ci est d’ailleurs très occupé à pendre manteaux et sacs à main, et distribuer les tickets, toques et habits de circonstance de couleur bleue, aux futures diplômées, se faisant tancer de temps à autres, pour sa maladresse et sa lenteur par sa Maîtresse, sous les rires et les quolibets de l’assistance. J’aperçois pourtant dans cette foule une jeune personne cheveux de jais, aux anglaises tombant sur ses épaules nues, retenues de rubans bleus. Sa robe de soie jaune fermée d’un corset met ainsi bien en valeur la poitrine opulente de sa propriétaire.

Ses traits asiatiques dont le tatouage de tigre dépasse de ses épaules Elle détonne tellement dans cet univers très feutré que j’ai peine à comprendre comment elle peut passer inaperçue. Je veux en avertir, attirer l’attention, mais ne réussit qu’à me faire gronder.

Entraîné par mes Maîtresses qui me tiennent chacune par la main pour ne pas me perdre dans la foule, je me dirige à mon tour vers ce comptoir où nous sommes à notre tour servis, dans le brouhaha ambiant des conversations, des rires cristallins, froissement des robes de soirée sur les tapis profonds, de frôlements, des couleurs des ongles et de leur lèvres et de senteurs des parfums Féminins. Ici les Femmes sont clairement en vedette tandis que les mâles paraissent bien ternes.


dimanche 23 juillet 2017

La chevauchée des Valkyries 9 : conquêtes et redditions

En sortant de la salle conscient plus que jamais de ma vulnérabilité, je suis Julie et ne la quitte pas d’une semelle jusqu’à son bureau. Dans les couloirs vides résonnent nos pas et je sursaute entre ombres et lumières, prêtant l’oreille au silence qui m’environne et m’inquiète. Le pas de ses hauts talons claque sur le sol en faux marbre noir et blanc.



Laissant là les copies je me retourne et me retrouve seul dans ce milieu hostile, franchissant tel un oiseau apeuré, le seuil du refuge de ma précédente Maîtresse. Je contemple la plaque dorée et ses caractères impersonnels et au style administratifs qui tranche avec la personnalité toute Féminine et brillante de son occupante.


J’en suis là de mes réflexions quand, surgissant de je ne sais où une main se pose sur mon épaule. Je sursaute et émet un petit cri qui résonne dans cet espace. Je me retourne d’un bond, pour me retrouver face au petit homme, gardien de ce lieu : le régisseur, l’intendant ou tout autre titre. Il me paraît tellement terne face à toutes mes fréquentations, que je donnerais n’importe quoi pour retrouver la présence Féminine rassurante de Maîtresse, Julie, Hélène, Angela, Florence, la cruelle Pauline ou toutes les autres que j’ai rencontré tous ces derniers temps.


L’individu, petit et replet, me parle, puis de guerre lasse m’entraîne au loin, me prenant par le bras à travers les couloirs froids et impersonnels, montant et descendant des escaliers et parcourant les couloirs dont le vide m’aspire. Enfin, nous nous immobilisons devant une grande porte en acajou richement ouvragée muni d’inscriptions que je ne peux déchiffrer. L’individu ouvre la porte et d’un geste m’invite à y entrer.



Pas très rassuré, je lui emboite le pas. Nous passons devant un bureau de secrétaire parfumé, agrémenté de fleurs, portant un je ne sais quoi de Féminin dans cet univers froid et fonctionnel. L’homme tape à la porte du fond d’où s’échappent de petits rires clairs et cristallins. Un instant, j’ai même cru entendre les aboiements d’un chien, ou d’un chiot et des rires clairs et aigus. Mes sens me joueraient ils des tours ?


Mon accompagnateur frappe trois coups à la porte. Un silence s’en suit, des chuchotements, des frôlements et enfin une voix mâle, très grave qui, de l’intérieur qui nous invite à entrer. La porte s’ouvre, on me pousse en avant et la porte se referme dans mon dos tandis que déséquilibré, je tombe à genoux, écarquillant les yeux, dans la lumière.


Devant moi un grand bureau, dos à deux grandes fenêtres avec un homme assis et à ses côtés une femme debout qui lui tend quelque chose. Ebloui, je me frotte les yeux qui s’accoutument peu à peu à la luminosité ambiante. Je distingue un environnement richement meublé, fait de boiseries, tentures, tapisseries et de brocards jusqu’aux rideaux.


A présent, je distingue plus près une table basse autour de laquelle se tiennent un canapé et des chaises aux pieds ouvragés. Une silhouette féminine jeune et élancée est assise jambes croisées, en tailleur de cuir noir qui se lève élégamment, s’approche de moi et passe un collier à mon cou et fixe une chaîne.


Je la reconnais comme étant celle qui m’a dominé il y a peu pendant l’examen. M’intimant l’ordre d’un air sévère d’un « on all four », ponctué d’un claquement de doigts et d’un index pointé vers le sol, elle se met en marche vers le bureau en tirant sur la laisse. Le souffle court, je la suis tant bien que mal, derrière ses hauts talons, à quatre pattes.


Contournant le grand bureau et les chaises qui lui font face, mené d’une main ferme, je me retrouve aux pieds de ce couple incongru. La jeune femme qui me guide me soulève le menton. Je lève le visage, le regard guidé par les flèches élancées de ces deux paires de jambes interminables gainées de soies noires. Je découvre un tailleur brun clair de cuir à la jupe très courte.


Cette dernière tient, de ses mains très fines aux ongles longs et peints de verni assorties au tailleur, chose incongrue en ce lieu, une chaîne reliée au cou d’un individu massif, me dépassant d’une bonne tête et au cou de taureau, en costume clair. Levant les yeux, je reconnais Julie l’air sévère, qui fait lever l’homme de son fauteuil directorial.


Auprès de lui, elle et son élève, paraissent petites. Des bas noirs dépassent de sa baguette. Rougissant, il baisse les yeux, les bras ballants, le long du corps. Julie me tend la main, que j‘embrasse spontanément comme un bon toutou bien dressé, tandis que ma guide, étudiante-dresseuse, fait lécher les siens par son directeur-soumis. Julie embrasse son étudiante, si douée, sur les lèvres.



La porte s’ouvre soudain dans un craquement, et je sursaute de surprise en découvrant Maîtresse en tailleur de cuir rouge, collants et escarpins ouverts assortis. La main qui me guide défait ma laisse et me gratte la tête. Libéré, je me précipite sur mes pattes pour embrasser les pieds de ma propriétaire en jappant d’excitation, sous les rires et les applaudissements, perdant au passage ma jupe, dévoilant ma virilité tendue toute nue, sous les sifflets et les commentaires salaces.


Maîtresse me gratifie d’un « bonjour mon petit toutou » en me grattant la tête. Elle me fait me remettre debout et dévoile un sein que je m’empresse d’aspirer entre mes lèvres et de téter. Vêtue de cuir mauve la blonde Hélène nous contourne et tirant de son sac une paire de collants rouges, se baisse pour les nouer autour de ma virilité, puis tend la laisse improvisée à celle à qui j’appartiens. Elles m’entraînent à la suite de Julie, vers un petit cabinet de toilette sur le côté, caché derrière une petite porte afin de nous ’apprêter pour la soirée à venir.


C’est ainsi, que la journée bien avancée, nous voilà vêtus, lavés et rasés nous quittons les lieux, aux bras des Dames que nous escortons, vêtus de smoking et elles de robes de bal, longues et fendues, relevées de paillettes et aux profonds décolletés, toutes pimpantes, poudrées, parfumées et maquillées. Devant nos yeux ravis, elles comparent leurs toilettes tandis que nous les attendons un genou à terre près de la porte, attendant de partir lorsqu’elles y seront disposées.


samedi 22 juillet 2017

La chevauchée des Valkyries 8 : Sur les bancs de la Fac

Au petit matin la sirène du bateau et les coups à la porte annoncent l'arrivée au port de Göteborg, prochaine étape de notre Odyssée où nous débarquons sans tambours ni trompettes, si ce n'est le tintement discret d'une petite chaîne qui dépasse de l'avant de mon jean.


Installé à l’arrière de la Porsche, derrière Maîtresse, alors qu’Hélène me tend un doigt que je m’empresse de sucer, je remarque sous les balais d’essuie-glace, une carte à jouer de couleur jaune. Aussitôt je la désigne du doigt. Elles arrêtent la voiture en donnant un coup de klaxon. La Volvo s’immobilise à son tour. Hélène descend alors que Julie baisse sa vitre.


Hélène revient aussitôt en la saluant de la main avec sa prise et regagne son siège. Elle montre l’objet à son amie puis me la tend. Il s’agit en effet d’une carte à jouer colorée en jaune portant le dessin d’un tigre sur une face et une plantureuse asiatique aux formes avantageuse, un kimono rouge entre ouvert, dévoilant la rondeur de ses seins, enroulée de manière lascive autour d’une barre de pole-dance. Par-dessus on peut lire « la jonque des matins calmes », d’une écriture cursive et féminine ; souligné d’une courbe prolongée d’un cœur. Dans les coins, de petits caractères chinois complètent le tableau.



Fasciné, je n’entends pas l’ordre de Maîtresse et d’Hélène. Cette dernière m’arrache la carte des mains alors que toutes deux me rabrouent. Contrit, je me recroqueville dans mon siège en rougissant. Mais déjà, nous arrivons chez notre hôtesse. La voiture se gare dans l’allée et nous débarquons les bagages en nous hâtant sur les talons des filles.


Au moment où je les rejoins, je surprends une conversation entre les filles. « Me le prêterais-tu ? J’en aurais besoin à la fac ». Demande Julie. « Prêter non, louer… », Répondent en cœur les deux amies. « Entrons discuter de tout ça autour d’un verre et nous restaurer, J’ai faim, pas vous ? » demande Sylvie tout en mettant élégamment la main devant la bouche pour masquer une envie de bailler.


Hélène m’entraîne en me tirant par la chaînette, tenant entre mes mains les bagages, alors que Sylvie nous ouvre le passage. Je fais des allées et retours, en me dandinant, endurant mains baladeuses et rires. Nous ouvrant notre chambre où je dépose nos affaires, puis vers la sienne et enfin celle de sa fille. Pendant ce temps Lehnard s’affaire à servir sa Maîtresse et la mienne qui parlent affaires.


Du salon que nous traversons prestement, j’entends des bribes de leurs conversations et de leurs rires. « Ah les voilà » s’écrit Julie, tandis que Maîtresse me tend la paume de la main. Je m’agenouille et l’embrasse alors que toutes deux échangent un clin d’œil. « Toutou, tu es une vraie affaire » s’exclame Maîtresse. Facétieuse, elle me gratte la tête, puis les quatre femmes trinquent pour fêter leur nouvelle association tout en profitant de cet instant de paix.


Rapidement, Lenhard  aux ordres, est commis au service du repas préparé à l’avance par Julie. Quant à moi, c’est après m’avoir fait me déshabiller, que je me retrouve à terre avec une écuelle, aux pieds de ma Maîtresse qui l’agrémente des reliefs de son assiette. Quelle nouvelle humiliation tout de même. Les filles m’appellent de temps à autres me faisant faire le beau, debout sur les genoux pour l’attraper, mettant ma queue tendue à la portée de leurs mains caressantes, sous les cris, les rires, les sifflets et les vivats comme un véritable toutou, animal domestique, ou singe savant dressé pour le plaisir des Dames.


Après nous être restaurés, on me fait habiller de pied en cap, déguisé pour l’occasion, afin de surveiller les étudiantes de Julie pendant que Lehnard range la maison sous la supervision des filles. C’est donc là l’enjeu de la transaction. Je serais l’assistant de « Madame Julie » et surveillant de  sa classe.



Grimé en demoiselle revêche, pour tromper regard suspicieux d’un intendant à l’œil sévère, sous ma perruque blonde et bouclée, je n’en mène pas large. Fort heureusement, le charme de Julie, ainsi que son décolleté opèrent des miracles. Après avoir récupéré les cartons contenant les copies, nous pénétrons dans un amphi rempli de jeunes femmes riantes, pimpantes, affriolantes. A cette vue je m’immobilise, mes genoux tremblent et il faut l’ordre sec de Julie ainsi qu’une poussée dans le dos pour que rentre dans l’arène. Mais, je trébuche et tombe sous les rires et les chuchotements que la voix autoritaire et la stature de Julie font immédiatement cesser.


L’émargement et la distribution des copies peuvent enfin commencer. Je m’y attelle, partageant la tâche avec Julie, montant et descendant l’escalier, tâchant de faire « bonne figure » et de ne pas trop me faire repérer. Mais rapidement, c’est peine perdue tant il parait évident qu’il est vain de vouloir les tromper. Rapidement, dès le début de l’épreuve, il est évident qu’elles me testent, me faisant monter et descendre les travées pour distribuer copies et brouillons.


La lecture rapide du sujet ne m’apprend rien dans mon ignorance du suédois. Je dois bien l’avouer. Je vois bien aussi à leurs regards et à leurs sourires qu’elles me dévisagent et me jugent telles des lionnes prédatrices face à une frêle gazelle. Je rougis et au vu de mon embarras, ces demoiselles s’enhardissent, laissant tomber ici un stylo, là une gomme, sur mon passage, afin de tester mes réactions, et me faire me pencher, le tout sous le regard faussement courroucé de Julie.


Je suis à présent souris de laboratoire, sujet d’expérience, dont elles notent, j’en suis sûr à présent, chacune des réactions tandis-que Julie, perverse, veille à ce que je demeure réceptif. Parfums, courbes féminines, œillades appuyées ainsi que leur manières de tenir leurs stylos et même parfois, de le sucer. Jupes, petits hauts, robes fleuries dévoilant bien des trésors dès lors que l’une se penche négligemment m’affolent. Qu’il est dur de de garder son calme et sa concentration dans de pareilles circonstances. Je sens à mon grand embarras peu à peu une raideur gagner.ma virilité.


Soudain, alors que je circule entre les rangées, d’un croche-pattes et d’une poussée, je me retrouve à terre, immobilisé sous une forêt de talons hauts et de petits petons aux ongles vernis multicolores. Je sens même mon membre enserré et mené aux frontières de l’extase. Quelle honte  Me voilà tétanisé. Mais où est donc Julie ?


Je sens soudain une pression sur mon entrejambes et à peine ais-je le temps de relever la tête que je croise des yeux verts dans un visage ovale entouré d’une longue masse de cheveux couleur de jais, longs et bouclés qui me foudroie d’un air triomphal. D’en bas, son haut anthracite laisse entrevoir la rondeur de ses seins, alors qu’elle décroise laissant entrevoir ses trésors cachés sous sa mini-jupe en cuir. Tétanisé, j’ouvre la bouche où s’enfourne les extensions pédestres d’une autre de ces succubes en furie.




Me voilà frais ! Dominé par celles que je suis censé surveiller, je ne puis m’abandonner, et je sens pourtant l’excitation monter en même temps que la honte. Ma perruque a glissé, la jupe longue et sage remonte dangereusement sous les assauts pédestres au-dessus de la ceinture, ne laissant aucun doute sur ma vraie nature et, pour parfaire le tableau, sous le chemisier immaculé, les oranges menacent de quitter leurs ports d’attaches.


Ce n’est qu’au bout d’un temps dont j’ai perdu le compte, qu’une voix que je reconnais, précédant sa propriétaire, vient à moi et me tend une main élégante et secourable pour m’aider à me relever. Piteux et défait, je me dirige à sa suite vers l’estrade pour l’aider à recueillir et compter les copies avant de quitter les lieux à sa suite, les bras chargés et le déguisement ruiné.


jeudi 20 juillet 2017

La chevauchée des Valkyries 7 : Casino royal sur la Baltique

Après toutes ces mésaventures, le voyage se déroule sans accrocs jusqu'à l'embarquement pour le bac qui nous mène du Danemark en Suède.


La voiture de ma Maîtresse et celle de Julie se garent côte à côte dans l'entrepont du bateau, dans un coin sombre. La voyant descendre et n'y tenant plus, je sors précipitamment et me précipite à ses pieds pour les embrasser comme le bon toutou que je suis. Les filles rient de me voir ainsi, et même Lenhard ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire. Autour de nous les gens passent indifférent. Seuls quelques curieux esquissent un regard puis se hâtent de s'éloigner, choqués par ce qu'ils ont vu. Sylvie déclare "oh mais Maaarc voilà un geste qui vaut toutes les déclarations" s’écrit-elle tout en gloussant.



Les filles échangent des rires et trois autres escarpins se tendent vers mon visage. Ma Maîtresse me caresse la tête et m'ordonne alors d'un ton sans réplique "salue les bien toutou, comme tu sais si bien le faire". Lui jetant un œil d'en bas, je m'empresse de m'exécuter, tant il est bon de la retrouver après toutes ces aventures et cette si longue séparation.


Julie se tourne alors vers son mari et lui ordonne d'en faire autant en le menaçant de la main. Celui-ci s'exécute bon gré malgré, de peur de recevoir une correction de sa Maîtresse. Les filles s'esclaffent alors qu'un sourire de revanche éclaire mon visage.


Satisfaites, elles s'embrassent, se congratulent et nous ordonnent de nous relever et de porter leurs affaires jusqu'à la cabine. Sans nous regarder elles commencent à s'éloigner. Nous nous empressons de prendre les valises, fermer les voiture et de les suivre dans les coursives du navire, jusqu'à nos cabines afin d'assister nos Maîtresses respectives dans leur toilette. Puis habillés de pied en cap pour la circonstance, nous descendons au salon pour nous restaurer.


Lenard et moi prenons bien garde à nous tenir un pas derrière ces Dames vêtues pour la circonstance de longue robes fendues jusqu'en haut et de leurs escarpins, coiffées et maquillées. Leurs parfums capiteux m'étourdissent légèrement. Mais je ne peux m'empêcher de remarquer combien Lenard se dandine à côté de moi.


Nous pénétrons dans la salle de restaurant et un maître d'hôtel nous conduit vers une table ronde dans un coin. Nous nous précipitons pour écarter les chaises afin de permettre à ces Dames de s’asseoir comme des Princesses. Le repas se déroule sans accroc, si ce n'est les rires et les filles qui ne cessent de faire tomber les couverts et de nous lancer tout un tas de petites remarques salaces, racontant des histoires et riant à qui mieux mieux.



"Savez-vous que Lenard a son plug bien en place ?" demande soudain Julie aux autres. "D'ailleurs il me suffit de tirer sur cette petite chaîne que vous voyez dépasser par devant pour le faire subitement accélérer". Hélène qui ne peut plus se retenir, tire sur la chaîne, ce qui a pour effet de faire glisser l'infortuné à ses pieds sous les rires de la tablée.


Plus loin dans la salle, des regards en coin et des chuchotements sont échangés et lorsque nous décidons enfin de quitter la salle à la fin de ce plantureux repas, serveurs et maîtres d'hôtel poussent un soupir de soulagement. Les Dames se décident alors de continuer la soirée dans la salle de des jeux électroniques et des machines à sous, Julie tirant de son corsage vertigineux, tandis qu'Hélène dévoile par le pan de sa jupe fendue, sa jarretière à rubans roses, pour nous tendre l'une et l'autre un billet à Lenard et à moi. Elles nous envoient faire la monnaie d'un geste éloquent et sans attendre pénètrent dans la salle.


Perdant souvent, gagnant peu, elles s'amusent ainsi comme de petites folles aux bras de ces bandits manchots, nous faisant aller et venir, quérir des boissons, monnaies et jetons en nous gardant occupés alors qu'elles s'amusent comme de petites folles. Enfin, épuisées, elles remontent bras dessus, bras dessous, en passant par le pont supérieur pour humer l'air marin au clair de Lune, surprenant quelques badauds qui s'éloignent prestement. Rejoignant un banc alors que tout est calme, elles s'assoient, écartent les jambes et nous font prodiguer à chacune des soins labiaux aux petits temples de leurs Féminités.


Julie et ma Maîtresse s'étreignent soudain et je me retrouve prisonnier de leurs intimités, dont Hélène me délivre en me tendant le sein. Je l'aspire goulûment tandis qu’elle me caresse le sexe du bout du pied. Jetant un œil de côté, j’observe Sylvie assise sur Lenhard, se servant sans manière de son visage comme d'un vulgaire coussin, s'éventant de la main tout en poussant de petits cris.


Nos ébats sont soudains interrompus par des cris et des bruits de pas dans l'escalier qui mène jusqu'à notre retraite. Aussi, sans attendre, nous décidons de nous esquiver. Craignant d’être poursuivi, je me retourne imaginant un instant une ombre féline à notre suite. Me tirant par la cravate, Julie me ramène vers le groupe sous les rires et regagnons nos cabines respectives. Peu de temps après, les mâles enchaînés aux pieds des lit avec un oreiller pour tout confort et ces dames blotties sous les draps, nous sombrons tous dans un sommeil profond.