Un soir alors que je traînais près de la maison où réside Angela la
photographe très délurée. Je la surprends dans son jardin en train de suspendre
du linge dans une robe légère et fleurie. Mais surtout qu’elle n’est
pas ma surprise de constater que dans l’air du soir, à la douce chaleur des
rayons du soleil couchant, la belle se trémousse tout en fredonnant un air gai
et entraînant. Un zéphyr léger soulève l’étoffe, tandis que le soleil coquin
dessine en ombres chinoises son corps de nymphe, et sa peau nue. Elle sautille.
Elle étend son linge, fermant à demi les yeux sous la caresse, les sens
grisés par les senteurs florales du jardin. Imaginant quelque satyre cornu et
ses dryades, l’entraînant dans une sarabande endiablée. Elle se penche avec
grâce et continue sa tâche. Les frôlements des étoffes font durcir un téton.
Elle soupire d’aise. Mais qu’est-ce donc ? Une goutte salée, franchit son
puit de vie. Elle sourit et malicieuse rejette sa chevelure d’un balancement de
tête, tout en se déhanchant.
Au loin, entre les buis, je ne la quitte pas des yeux. M’approchant
subrepticement pour n’en rien manquer, je me glisse de proche en proche.
M’arrêtant à temps pour ne point être découvert. Je retiens mon souffle alors
qu’elle tourne la tête. M’a-t-elle vu ? Non, car semble-t-il elle a repris
son ouvrage. Il ne s’agirait pas que la gazelle aux pieds nus s’enfuie hors
d’atteinte. En mon fort intérieur, j’entends déjà son rire cristallin et
moqueur. Mais non, je chasse cette pensée défaitiste et me concentre. Je me
baisse et me glisse par derrière jusqu’à elle, sans un bruit.
Ses petits pieds mignons ne sont qu’à quelques pas. Ces mêmes petits pieds
si Féminins, manucurés avec soin, combien de mâles ont bien pu adorer ses
extrémités ? Elle tourne et virevolte soudain dansant avec le vent, son
complice, qui soulève cette robe et dévoile un instant ses fesses bien rondes
et le creux de ses reins. Toute à sa joie de vivre, elle danse et fait la folle
dans ce jardin secret à l’abri des regards indiscrets, témoin muet de sa
beauté. Seul, observateur attentif et indélicat, je m’avance derrière elle
comme une ombre. Troublé et excité, je m’apprête à bondir tel un fauve.
En un ultime mouvement, je me débarrasse de mon jean et de mon tee-shirt
trop moites de sueur, les laissant en tas derrière moi. Puis nu, je me dresse
derrière Elle. Aidé par un souffle léger. Je me colle par derrière en lui
serrant les seins sous la robe. L’instant est émouvant et mon membre dressé,
pressé contre ses fesses relevées. Rompant la magie de l’instant, je la pousse
en avant. Elle tombe sur les genoux le visage dans le panier de linge humide,
le souffle court. Surprise elle reste coite serrant les poings, les coudes et
les genoux dans un réflexe inné de défense.
Hou hou-hou! Hou hou-hou!
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