Prise de court par ma mâle étreinte, l‘instant
de grâce passé, elle attend, telle un ange déchu, stupéfaite. Elle reste figée.
Puis elle reprend ses esprits, alors que des mains inquisitrices parcourent ses
courbes et son intimité. « Quel est donc le porc qui a osé ? »
Se dit-elle. Ce souffle chaud et la sueur de cet être disgracieux, à n’en pas
douter, mêlées à la siennes en cette étreinte forcée la révulsent.
Un « coucou » suivi d’un rire
tonitruant agresse ses oreilles délicates. Soudain, elle se révolte et rue pour
désarçonner l’importun. « Hé mais voilà une petite jument bien
revêche ». Je m’esclaffe. Piquée au vif de s’être ainsi laissée
surprendre, Angela se démène de plus belle. Ses cris aigus et des « lâches
moi » retentissent auxquels ne répondent que le silence et des rires.
Elle se fige à nouveau, les lèvres
retroussées en une grimace de panthère prête à feuler de frustration. Une volée
lui cingle les fesses lui arrache un cri et c’est alors qu’elle se souvient de
ce modèle désargenté dont elle a voulu se moquer quelques jours plus tôt.
« Oh non pas toi, pas encore ? » lâche-t-elle d’une petite voix
plaintive alors que l’image de mon visage se forme dans son esprit.
Tout à mon aise et conscient de mon
avantage, Je fais glisser ma main moite vers son entrejambe où se niche sa petite
chatte savamment rasée et pour tout dire quasiment glabre, à l’exception d’un
trait qui dessine et prolonge sa fente. Appuyant doucement, puis plus fort,
alternativement, je décris au-dessus de petits cercles du bout des doigts.
J’agace et caresse son bouton de rose de mouvements spasmodiques.
Sa respiration s’accélère et elle tend
vers moi ses fesses tout en serrant les jambes en une vaine tentative de
repousser mes caresses. Ses mains libres battent vainement l’air, entravées par
les pans de sa robe qui sont comme les ailes d’un oiseau blessé. Elle pépie,
s’agite et halète, tandis que la rotondité de ses fesses rencontre l’extrémité
tendue de mon désir faite chair. Elle se raidi et geint, prise entre marteau et
enclume, réalisant son erreur, tandis que mes doigts inquisiteurs écartent à
présent ses grandes lèvres, gardiennes de trésors enfouis.
Le visage dans sa corbeille à linge,
prise par des odeurs de lessive, de chaleurs et de salinités, elle geint à
nouveau et, tandis que de faibles dénégations s’échappent de ses lèvres, mon
membre l’envahi soudain. Elle pousse un cri étouffé et tourne la tête en tous
sens, emmêlant plus encore ses fins cheveux d’or alors que ses lèvres peintes
de rouge laissent des « O » sur les tissus multicolores mouillés. Extase
ou rébellion, en cet instant qui le sait ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire