jeudi 4 août 2016

Une très chaude soirée d’été 2 : Dans les jardins secrets

Prise de court par ma mâle étreinte, l‘instant de grâce passé, elle attend, telle un ange déchu, stupéfaite. Elle reste figée. Puis elle reprend ses esprits, alors que des mains inquisitrices parcourent ses courbes et son intimité. « Quel est donc le porc qui a osé ? » Se dit-elle. Ce souffle chaud et la sueur de cet être disgracieux, à n’en pas douter, mêlées à la siennes en cette étreinte forcée la révulsent.

Un « coucou » suivi d’un rire tonitruant agresse ses oreilles délicates. Soudain, elle se révolte et rue pour désarçonner l’importun. « Hé mais voilà une petite jument bien revêche ». Je m’esclaffe. Piquée au vif de s’être ainsi laissée surprendre, Angela se démène de plus belle. Ses cris aigus et des « lâches moi » retentissent auxquels ne répondent que le silence et des rires.

Elle se fige à nouveau, les lèvres retroussées en une grimace de panthère prête à feuler de frustration. Une volée lui cingle les fesses lui arrache un cri et c’est alors qu’elle se souvient de ce modèle désargenté dont elle a voulu se moquer quelques jours plus tôt. « Oh non pas toi, pas encore ? » lâche-t-elle d’une petite voix plaintive alors que l’image de mon visage se forme dans son esprit.

Tout à mon aise et conscient de mon avantage, Je fais glisser ma main moite vers son entrejambe où se niche sa petite chatte savamment rasée et pour tout dire quasiment glabre, à l’exception d’un trait qui dessine et prolonge sa fente. Appuyant doucement, puis plus fort, alternativement, je décris au-dessus de petits cercles du bout des doigts. J’agace et caresse son bouton de rose de mouvements spasmodiques.

Sa respiration s’accélère et elle tend vers moi ses fesses tout en serrant les jambes en une vaine tentative de repousser mes caresses. Ses mains libres battent vainement l’air, entravées par les pans de sa robe qui sont comme les ailes d’un oiseau blessé. Elle pépie, s’agite et halète, tandis que la rotondité de ses fesses rencontre l’extrémité tendue de mon désir faite chair. Elle se raidi et geint, prise entre marteau et enclume, réalisant son erreur, tandis que mes doigts inquisiteurs écartent à présent ses grandes lèvres, gardiennes de trésors enfouis.

Le visage dans sa corbeille à linge, prise par des odeurs de lessive, de chaleurs et de salinités, elle geint à nouveau et, tandis que de faibles dénégations s’échappent de ses lèvres, mon membre l’envahi soudain. Elle pousse un cri étouffé et tourne la tête en tous sens, emmêlant plus encore ses fins cheveux d’or alors que ses lèvres peintes de rouge laissent des « O » sur les tissus multicolores mouillés. Extase ou rébellion, en cet instant qui le sait ?


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