dimanche 16 février 2014

L'apprentissage d'un mâle-objet

Tout près de vous dans la douche tout occupé à vous servir et à vous frictionner. Mettant mes mains en coupe sous vos Seins proéminents, déposant un Baiser sur chacun puis le long de votre ventre en m’attardant au niveau du nombril. Pour finir a genoux au pubis.

De l'eau ruisselant partout sur nos deux corps nus me rendent fou de désir et d'autant plus perméable à ses suggestions. Dans cette douce moiteur j'enfonce mon nez dans votre temple de Féminité, le titillant, m'agrippant à vos fesses à deux mains. Vos odeurs m'enveloppent et me possèdent.


A cet instant votre respiration se fait plus rapide et tout en vous cambrant vous me poussez des deux mains dans les tréfonds des mystères de votre mont de Vénus. La Déesse vous a tant favorisée de ses bienfaits.

Un ordre sec claque à mes oreilles : "lèches esclave, fait jouir ta Maîtresse de ta langue agile". Aussitôt servilement je m'exécute, sentant comme un bon mâle-objet, monter le plaisir de celle à qui j'appartiens.

Après plusieurs vagues de jouissances pendant lesquelles Elle s'est cramponnée à mes cheveux, elle me repousse sans manière et sort avec grâce, telle une Reine.


À cet instant des étoiles dansent devant mes yeux et il faut le claquement impatient des doigts de ma Maîtresse pour que je parvienne à reprendre mes esprits. À quatre pattes je la suit et saisissant les serviette qu'elle a négligemment fait tomber à ses pieds, mais avant toute chose, je dépose sur ses extrémités pédestres mille baisers.


L'ayant séchée entièrement de bas en haut, elle s' assoit sur un banc dans un coin de la salle de bain. Là elle me tend un petit pot de vernis carmin en me disant malicieuse "il est grand temps que tu apprennes" puis se faisant sévère tout à coup elle me tance "et surtout ne le renverse pas, ne fait pas de bavures sinon gare !"


Grands dieux quelle épreuve ! Je n'avais jamais noté toute la dextérité dont font preuve les Femmes pour s'apprêter ainsi, des pieds à la tête, pour se faire belles et désirables. Elles n'en sont que plus admirables à mes yeux.

C'est ainsi que, sous sa férule et ses quolibets, jour après jour, j'appris mon métier. Prenant jour après jour de l'assurance, me voilà donc tour à tour jouet, valet de pieds et tant d'autres choses encore au grès de ses envies et de sa fantaisie.


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