Au matin de bonne heure, nous sommes conduits à l’aéroport par le chauffeur et Florence sa Maîtresse, notre hôtesse. A l’aéroport, nous nous hâtons Robert et moi de faire descendre ces Dames, avant de nous charger des bagages et de les suivre avec déférence. A cette heure matinale, la fraicheur nous fait frissonner.
Nous nous dirigeons vers le
comptoir d’embarquement et pendant que Florence et Hélène prennent les billets,
Maîtresse capte mon attention et me susurre dans l’oreille combien il est
agréable et avantageux d’être à Elle et dissipe d’un souffle les inquiétudes
qui s’étaient faites jour ces derniers temps.
Les deux blondes reviennent vers
nous avec les billets et nous nous dirigeons tous vers la terrasse d’un café.
Mais alors que je recule la chaise à Maîtresse afin de la laisser s’assoir,
sous le regard envieux d’une voisine qui chuchote aussitôt à de son mari, le
collier et la médaille dépassent de l’ouverture de ma chemise. « Petites
étourdies, vous avez oublié le collier et le reste aussi non ? Suivez-moi
vite. » Le regard confus de la brune et de la blonde est éloquent.
Sans attendre, et sans me
demander mon avis, me voilà entraîné vers les toilettes des Dames de
l’aéroport, désert à cette heure, alors que Robert fait le guet à l’extérieur.
Florence ouvre un box au bout de la rangée alors qu’Hélène s’enferme dans celui
qui jouxte le nôtre. Les filles me poussent à l’intérieur. Sans ménagement, je
me retrouve, le pantalon sur les chevilles, dévoilant l’objet insolite et
grillagé qui s’y trouve. Sans attendre, Maîtresse s’agenouille et fait jouer la
petite clé, me délivrant.
Un mouvement vient soudain
troubler notre quiétude et plusieurs personnes rentrent en bavardant ouvrent
des portes, papotent, se remaquillent. Nous voilà bien. Florence tempête en
silence en montrant la montre. La porte s’ouvre. Pourtant nous ne sommes tours
pas seuls. Un bruit d’eau qui s’écoule, des pas, la porte qui claque… Nous
poussons tous trois un « oufff » de soulagement. Assis, je regarde
les deux comploteuses, qui voyant mon érection se lancent un clin d’œil.
Quelques minutes plus tard, nous
ressortons. Me voilà affublé d’une perruque blonde, de lunettes noires alors
qu’une nouvelle cage, en plastique cette fois marque ma soumission. Nous
sortons juste à temps, alors qu’un groupe de femmes pénètre dans le lieu sans
nous prêter attention. Je suis rouge écarlate alors que Robert visiblement
inquiet nous accueille en silence à l’extérieur.
Hélène m’ôte la perruque et les
lunettes. Les trois filles pouffent de rire et alors que retentissent les
appels au micro. Nous nous dirigeons vers l’embarquement, attendant notre tour
derrière quelques personnes. Les filles disent adieu à Florence alors que
celle-ci me laisse malicieuse une trace de rouge à lèvres sur une joue. En se
penchant, elle effleure ma virilité prisonnière et me glisse dans l’oreille un
« sois sage toutou. » qui me fait tressauter.
Les yeux pétillants et le sourire
aux lèvres, les filles m’entrainent vers de nouvelles aventures. Nous
débarquons deux heures plus tard et prenons sans encombre le taxi vers l’hôtel
réservé par Florence. « Nous voici donc en Allemagne ». Alors que je
défais les affaires, Hélène s’approche de moi en silence et tout en caressant
mes fesses, me glisse malicieuse dans le creux de l’oreille « quelles
aventures mon petit toutou. »
Je manque défaillir. Maîtresse
sort à cet instant de la salle de bain. Ramassant son sac, Hélène m’entraîne à
sa suite, le collier autour du cou, masqué par mon col refermé et la cravate
qui l’orne, lavé, rasé de près, bien assorti au tailleur chic de celle à qui je
tiens la main.
Nous laissons Maîtresse et
sortons de l’hôtel, sous une pluie d’orage. Quelques instants plus tard, nous
nous engouffrons dans un taxi qui nous dépose devant une concession de
véhicules de luxe où nous sommes reçus par une blonde explosive en tailleur au
décolleté mettant en valeur sa poitrine avantageuse qui nous accueil
cordialement. « Ach Frau Biard, suivez-moi s’il vous plaît. » avant
de nous faire pénétrer dans un bureau vitré.
Au bout de quelques instants,
nous ressortons et traversant le hall où quelques clients et commerciaux
discutent. La blonde passe par l’accueil et échange quelques mots avec l’homme
qui s’y tient puis mène Hélène vers le parking où attend une Porsche cabriolet
rutilante. Elle lui tend les clés et après quelques recommandation dans un
geste que je pourrais croire fortuit, effleure ma virilité. Je sursaute. Un
regard, une œillade et nous nous quittons pour rejoindre l’hôtel après avoir
fait quelques emplettes pendant lesquelles j’ai porté les paquets.
Arrivés sur place, Hélène se
dirige vers le parking souterrain, se gare en m’ordonne de ramener les paquets
avant de se diriger vers l’ascenseur. « Et ne traine pas toutou »
ajoute-t-elle. L’ascenseur arrive et elle y pénètre en me jetant un dernier
regard.
Me voilà seul. Le geste de la
commerciale m’a troublé, je l’avoue et je me sens isolé et vulnérable dans ce
lieu, surtout dans mon état. Je verrouille la voiture d’une pression sur la
commande, vérifie les portes et me dirige en me hâtant vers l’ascenseur.
Passant devant une voiture au coffre ouvert, je surprends un mouvement près de
moi.
Mamma mia...
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