Je m’éveille plus tard en sursaut, debout, nu, bâillonné, recroquevillé dans un lieu étroit, au milieu de manches de bois et d’ustensiles de ménage. Je seul, mais depuis combien de temps ? Une pensée s’impose : « elles doivent s’inquiéter. » Encore légèrement étourdi, je tente de me redresser sans succès, ne réussissant qu’à déchainer un tintement de pelles et de manches à balais qui me heurtent la tête. Je crie et grommelle.
Des bruits de pas claquent sur le
sol. Quelqu’un se rapproche et alors que mon cœur bat la chamade, je tente de
reprendre le contrôle de ma respiration. Une goutte de sueur coule dans mon
dos. Dans ma pénombre, je m’apprête à bondir hors de ce lieu où je suis confiné
et à me défendre, à tout tenter pour me sauver.
Une serrure tourne et je me
trouve ébloui par la lumière. « Raus » crie une voix que je reconnais
aussitôt. Je tente de m’élancer, mais dans l’étroitesse du lieu, les jambes et
les mains entravées, je m’étale au milieu d’un fatras de balais, sur le
carrelage, aux pieds d’escarpins rouges à talons hauts et fins. Un rire Féminin
salue ma sortie. « Ah bravo, te voilà bien avancé. »
« Tu aimes être à terre
petit toutou ? C’est bien ton nom ? Eh bien restes-y. » Se
penchant, elle fixe une laisse à mon collier et m’entraîne à sa suite. Au bout
de quelques pas, voyant mes tentatives malhabiles pour la suivre, elle se
retourne. « Je vais t’appeler pataud, ce sera ton nouveau nom, car à
présent tu es à moi. »
Au bout d’un moment, elle rentre
dans le salon et verrouille la laisse à un petit anneau au mur, hors de ma
portée. Puis, elle s’assied dans un grand canapé de cuir, confortable et
enveloppant. Pendant un temps, elle m’observe sans rien dire, croisant et
décroisant ses jambes galbées. « Je vais t’interroger et tu as intérêt à
bien répondre, sinon gare. » Pour signifier qu’elle ne plaisante pas, elle
se penche et saisi sur la table de salon circulaire, une cravache qu’elle
exhibe en fouettant l’air sous mes yeux.
Je grommelle et levant les yeux
dans un geste de défi, ouvre la bouche pour protester. La cravache s’abat sur
ma joue. Je glapi sous son rire cruel. « Maîtresse ne m’a jamais
frappé » je pense à part moi. « Que me réserve-t-elle
celle-là ? »
Me voyant froncer les sourcils,
elle se met à rire, moqueuse. « Oh mon pataud voudrait se révolter ja ?
Tu me trouve trop dure ? » Sans se départir de son sourire
énigmatique, elle m’interroge, exigeant des réponses brèves et spontanée, me
menaçant lorsque je tarde. Lentement, je commence à la craindre. Où suis-je
donc tombé ?
Voyant ma réaction, elle se
détend, puis vient s’assoir prudemment sur le bord de la table de salon en
croisant les jambes et en me regardant dans les yeux. Tendant la jambe droite au-dessus
de la gauche, elle me la tend, faisant jouer entre ses mains, la menace.
Je tente de l’atteindre, mais la
laisse me retient et je tombe sur le côté. Une pluie de coups et des rires
humiliants saluent ma tentative. « Qu’espères-tu kleiner ? » Je
geins. « Mon pataud battu par une faible femme qui pleure ? Ooooh.»
Se moque-t-elle en compressant entre ses bras et en penchant la tête de côté,
faisant jouer sa longue chevelure blonde.
A terre, je l’observe en frottant
mes fesses endolories. Elle tend à nouveau la jambe en me menaçant de la main.
Je fais mine de céder et tend le visage vers ses petit petons vernis qui
gigotent sous mes yeux. Au dernier moment, je tends la main pour tenter de la
saisir et reçois un coup sur les doigts.
A un moment, la fille se lève,
puis revient avec une boisson fraiche et un en-cas sur un plateau. « Tu es
fidèle à ta Maîtresse pataud. C’est très bien, mais je dois te le dire, elle
est partie. » Puis elle attend ma réaction en me regardant. « Tu es nu et très loin de chez toi, tu
as besoin de moi. » Ajoute-t-elle d’une voix douce.
Puis elle tend à nouveau son pied
que j’embrasse cette fois. « Bieeeenn. » Dit-elle en me jetant un
morceau de son sandwich. « C’est beaucoup mieux. » Elle défait son
chemisier, exhibant son ample poitrine, retenue par un soutient gorge rayé bleu
et blanc, alors que mon sexe compressé me fait souffrir.
Le dressage se poursuit ainsi
pendant quelques heures, alors que le soleil décline, alternant punition et
récompenses quand soudain, mue par une idée, elle se lève et revient avec un
yaourt et une gamelle de chien dans lequel elle le renverse. Puis posant la
gamelle à terre, elle écrase le yaourt avec son pied droit et me le tend. Épuisé. Affamé, je ne résiste pas et lèche avidement ce qui m’est offert.
Dégrafant avec grâce et souplesse
son soutient gorge, elle exhibe sa poitrine à ma vue et se présente à moi.
« Tu as fait les premiers pas pataud, je suis Pauline Schenke, mais pour
toi, je serais Meisterin Hexe. »
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