jeudi 6 octobre 2016

La chevauchée des Valkyries 2 : Le rapt


Je m’éveille plus tard en sursaut, debout, nu, bâillonné, recroquevillé dans un lieu étroit, au milieu de manches de bois et d’ustensiles de ménage. Je seul, mais depuis combien de temps ? Une pensée s’impose : « elles doivent s’inquiéter. » Encore légèrement étourdi, je tente de me redresser sans succès, ne réussissant qu’à déchainer un tintement de pelles et de manches à balais qui me heurtent la tête. Je crie et grommelle.

Des bruits de pas claquent sur le sol. Quelqu’un se rapproche et alors que mon cœur bat la chamade, je tente de reprendre le contrôle de ma respiration. Une goutte de sueur coule dans mon dos. Dans ma pénombre, je m’apprête à bondir hors de ce lieu où je suis confiné et à me défendre, à tout tenter pour me sauver.

Une serrure tourne et je me trouve ébloui par la lumière. « Raus » crie une voix que je reconnais aussitôt. Je tente de m’élancer, mais dans l’étroitesse du lieu, les jambes et les mains entravées, je m’étale au milieu d’un fatras de balais, sur le carrelage, aux pieds d’escarpins rouges à talons hauts et fins. Un rire Féminin salue ma sortie. « Ah bravo, te voilà bien avancé. »

« Tu aimes être à terre petit toutou ? C’est bien ton nom ? Eh bien restes-y. » Se penchant, elle fixe une laisse à mon collier et m’entraîne à sa suite. Au bout de quelques pas, voyant mes tentatives malhabiles pour la suivre, elle se retourne. « Je vais t’appeler pataud, ce sera ton nouveau nom, car à présent tu es à moi. »

Au bout d’un moment, elle rentre dans le salon et verrouille la laisse à un petit anneau au mur, hors de ma portée. Puis, elle s’assied dans un grand canapé de cuir, confortable et enveloppant. Pendant un temps, elle m’observe sans rien dire, croisant et décroisant ses jambes galbées. « Je vais t’interroger et tu as intérêt à bien répondre, sinon gare. » Pour signifier qu’elle ne plaisante pas, elle se penche et saisi sur la table de salon circulaire, une cravache qu’elle exhibe en fouettant l’air sous mes yeux.

Je grommelle et levant les yeux dans un geste de défi, ouvre la bouche pour protester. La cravache s’abat sur ma joue. Je glapi sous son rire cruel. « Maîtresse ne m’a jamais frappé » je pense à part moi. « Que me réserve-t-elle celle-là ? »

Me voyant froncer les sourcils, elle se met à rire, moqueuse. « Oh mon pataud voudrait se révolter ja ? Tu me trouve trop dure ? » Sans se départir de son sourire énigmatique, elle m’interroge, exigeant des réponses brèves et spontanée, me menaçant lorsque je tarde. Lentement, je commence à la craindre. Où suis-je donc tombé ?

Voyant ma réaction, elle se détend, puis vient s’assoir prudemment sur le bord de la table de salon en croisant les jambes et en me regardant dans les yeux. Tendant la jambe droite au-dessus de la gauche, elle me la tend, faisant jouer entre ses mains, la menace.

Je tente de l’atteindre, mais la laisse me retient et je tombe sur le côté. Une pluie de coups et des rires humiliants saluent ma tentative. « Qu’espères-tu kleiner ? » Je geins. « Mon pataud battu par une faible femme qui pleure ? Ooooh.» Se moque-t-elle en compressant entre ses bras et en penchant la tête de côté, faisant jouer sa longue chevelure blonde.

A terre, je l’observe en frottant mes fesses endolories. Elle tend à nouveau la jambe en me menaçant de la main. Je fais mine de céder et tend le visage vers ses petit petons vernis qui gigotent sous mes yeux. Au dernier moment, je tends la main pour tenter de la saisir et reçois un coup sur les doigts.

A un moment, la fille se lève, puis revient avec une boisson fraiche et un en-cas sur un plateau. « Tu es fidèle à ta Maîtresse pataud. C’est très bien, mais je dois te le dire, elle est partie. » Puis elle attend ma réaction en me regardant.  « Tu es nu et très loin de chez toi, tu as besoin de moi. » Ajoute-t-elle d’une voix douce.

Puis elle tend à nouveau son pied que j’embrasse cette fois. « Bieeeenn. » Dit-elle en me jetant un
morceau de son sandwich. « C’est beaucoup mieux. » Elle défait son chemisier, exhibant son ample poitrine, retenue par un soutient gorge rayé bleu et blanc, alors que mon sexe compressé me fait souffrir.

Le dressage se poursuit ainsi pendant quelques heures, alors que le soleil décline, alternant punition et récompenses quand soudain, mue par une idée, elle se lève et revient avec un yaourt et une gamelle de chien dans lequel elle le renverse. Puis posant la gamelle à terre, elle écrase le yaourt avec son pied droit et me le tend. Épuisé. Affamé, je ne résiste pas et lèche avidement ce qui m’est offert.

Dégrafant avec grâce et souplesse son soutient gorge, elle exhibe sa poitrine à ma vue et se présente à moi. « Tu as fait les premiers pas pataud, je suis Pauline Schenke, mais pour toi, je serais Meisterin Hexe. »

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