jeudi 20 juillet 2017

La chevauchée des Valkyries 7 : Casino royal sur la Baltique

Après toutes ces mésaventures, le voyage se déroule sans accrocs jusqu'à l'embarquement pour le bac qui nous mène du Danemark en Suède.


La voiture de ma Maîtresse et celle de Julie se garent côte à côte dans l'entrepont du bateau, dans un coin sombre. La voyant descendre et n'y tenant plus, je sors précipitamment et me précipite à ses pieds pour les embrasser comme le bon toutou que je suis. Les filles rient de me voir ainsi, et même Lenhard ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire. Autour de nous les gens passent indifférent. Seuls quelques curieux esquissent un regard puis se hâtent de s'éloigner, choqués par ce qu'ils ont vu. Sylvie déclare "oh mais Maaarc voilà un geste qui vaut toutes les déclarations" s’écrit-elle tout en gloussant.



Les filles échangent des rires et trois autres escarpins se tendent vers mon visage. Ma Maîtresse me caresse la tête et m'ordonne alors d'un ton sans réplique "salue les bien toutou, comme tu sais si bien le faire". Lui jetant un œil d'en bas, je m'empresse de m'exécuter, tant il est bon de la retrouver après toutes ces aventures et cette si longue séparation.


Julie se tourne alors vers son mari et lui ordonne d'en faire autant en le menaçant de la main. Celui-ci s'exécute bon gré malgré, de peur de recevoir une correction de sa Maîtresse. Les filles s'esclaffent alors qu'un sourire de revanche éclaire mon visage.


Satisfaites, elles s'embrassent, se congratulent et nous ordonnent de nous relever et de porter leurs affaires jusqu'à la cabine. Sans nous regarder elles commencent à s'éloigner. Nous nous empressons de prendre les valises, fermer les voiture et de les suivre dans les coursives du navire, jusqu'à nos cabines afin d'assister nos Maîtresses respectives dans leur toilette. Puis habillés de pied en cap pour la circonstance, nous descendons au salon pour nous restaurer.


Lenard et moi prenons bien garde à nous tenir un pas derrière ces Dames vêtues pour la circonstance de longue robes fendues jusqu'en haut et de leurs escarpins, coiffées et maquillées. Leurs parfums capiteux m'étourdissent légèrement. Mais je ne peux m'empêcher de remarquer combien Lenard se dandine à côté de moi.


Nous pénétrons dans la salle de restaurant et un maître d'hôtel nous conduit vers une table ronde dans un coin. Nous nous précipitons pour écarter les chaises afin de permettre à ces Dames de s’asseoir comme des Princesses. Le repas se déroule sans accroc, si ce n'est les rires et les filles qui ne cessent de faire tomber les couverts et de nous lancer tout un tas de petites remarques salaces, racontant des histoires et riant à qui mieux mieux.



"Savez-vous que Lenard a son plug bien en place ?" demande soudain Julie aux autres. "D'ailleurs il me suffit de tirer sur cette petite chaîne que vous voyez dépasser par devant pour le faire subitement accélérer". Hélène qui ne peut plus se retenir, tire sur la chaîne, ce qui a pour effet de faire glisser l'infortuné à ses pieds sous les rires de la tablée.


Plus loin dans la salle, des regards en coin et des chuchotements sont échangés et lorsque nous décidons enfin de quitter la salle à la fin de ce plantureux repas, serveurs et maîtres d'hôtel poussent un soupir de soulagement. Les Dames se décident alors de continuer la soirée dans la salle de des jeux électroniques et des machines à sous, Julie tirant de son corsage vertigineux, tandis qu'Hélène dévoile par le pan de sa jupe fendue, sa jarretière à rubans roses, pour nous tendre l'une et l'autre un billet à Lenard et à moi. Elles nous envoient faire la monnaie d'un geste éloquent et sans attendre pénètrent dans la salle.


Perdant souvent, gagnant peu, elles s'amusent ainsi comme de petites folles aux bras de ces bandits manchots, nous faisant aller et venir, quérir des boissons, monnaies et jetons en nous gardant occupés alors qu'elles s'amusent comme de petites folles. Enfin, épuisées, elles remontent bras dessus, bras dessous, en passant par le pont supérieur pour humer l'air marin au clair de Lune, surprenant quelques badauds qui s'éloignent prestement. Rejoignant un banc alors que tout est calme, elles s'assoient, écartent les jambes et nous font prodiguer à chacune des soins labiaux aux petits temples de leurs Féminités.


Julie et ma Maîtresse s'étreignent soudain et je me retrouve prisonnier de leurs intimités, dont Hélène me délivre en me tendant le sein. Je l'aspire goulûment tandis qu’elle me caresse le sexe du bout du pied. Jetant un œil de côté, j’observe Sylvie assise sur Lenhard, se servant sans manière de son visage comme d'un vulgaire coussin, s'éventant de la main tout en poussant de petits cris.


Nos ébats sont soudains interrompus par des cris et des bruits de pas dans l'escalier qui mène jusqu'à notre retraite. Aussi, sans attendre, nous décidons de nous esquiver. Craignant d’être poursuivi, je me retourne imaginant un instant une ombre féline à notre suite. Me tirant par la cravate, Julie me ramène vers le groupe sous les rires et regagnons nos cabines respectives. Peu de temps après, les mâles enchaînés aux pieds des lit avec un oreiller pour tout confort et ces dames blotties sous les draps, nous sombrons tous dans un sommeil profond.

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