mercredi 26 juillet 2017

La chevauchée des Valkyries 11 : une nuit à l’opéra

Sur un signal de Julie, à ses côtés, le Directeur des études tenant un micro, invite l’assistance à pénétrer dans la grande salle de l’opéra et à prendre place. Virgid ordonne à son soumis de fermer le vestiaire et nous entraîne vers la loge royale, où nous prenons place. Avant de quitter notre hôtesse, elle m’intime l’ordre d’un claquement de doigts de lui baiser les pieds.

Je m’empresse m’exécuter, tant les sandales noires à fines lanières, rehaussées de strass et à très hauts talons mettent en valeur ses petits pieds peints en noir et or. Je m’aperçois alors qu’ils sont assortis à ses ongles longs. Elle complimente mes dresseuses, un sourire aux lèvres de son anglais sans failles, tout en ordonnant à son soumis d’en faire de même appuyant son ordre d’un index impérieux. Celui-ci s’exécute, nettement moins à l’aise, là dans le couloir, devant la porte qui ouvre sur la loge.



Lui attachant la laisse au cou, elle le fait relever et l’entraîne, tout en saluant mes éducatrices, toutes fières, d’un geste de la main. La brune et la blonde prennent position sur les fauteuils et me font m’installer à leurs pieds. « Quelle chance… » Je leur adresse un grand sourire alors qu’Hélène pose un index sur la bouche tout en murmurant « chut toutou, tout le monde nous regarde, à ta place ! »

En bas, un parterre de jeunes Femmes en habits pour l’occasion papotent tout en s’installant. Julie, réclamant le silence. Introduit le directeur des études qui s’approche du micro et commence à déclamer dans différentes langues qu’il est fier de présider à la remise de diplôme de la première promotion exclusivement Féminine de manager, qui seront il en est sûr autant d’excellentes dirigeantes pour demain, puis passe le micro à Julie, qui à son tour déclame ses compliments sur le futur et toute la noblesse de ses petites protégées.

Enfin, les jeunes Femmes à une à l’appel de leur nom, s’approchent du pupitre afin de recevoir leurs diplômes sous les applaudissements de l’assistance, afin de se faire complimenter par Julie et féliciter d’un baisemain, chose extraordinaire en ce lieux, par leur directeur. Tenues, maquillages et chevelures font instantanément l’objet de commentaires dans la salle ou chuchotis petits rires reprennent.



A cet instant, Maîtresse tire sur la laisse afin de me faire tenir en place, car tout à mon excitation, je m’étais approché de la balustrade pour mieux voir. Hélène, décide alors d’attacher la boucle de ma laisse à l’accoudoir d’un fauteuil, se réservant la possibilité de la raccourcir en mettant le pied dessus à tout moment.

L’évènement terminé, arrivent des ouvreuses, suivies d’un mâle en laisse, portant le panier, apportant boissons et rafraîchissements dans la public et il s’en suit des mouvements pour aller aux toilettes ou bien aux vestiaires, jusqu’à ce que Julie, en Maîtresse de cérémonie, ne reprenne le micro pour annoncer

Julie, reprend la parole pour annoncer à l’assistance, une représentation exceptionnelle de la « chevauchée des Walkyries ». La lumière s’éteint et le rideau tombe, lorsque des coups légers à la porte de la loge n’attirent notre attention. Hélène, consent alors à laisser du mou à ma longe pour que j’aille ouvrir la porte. « Qui peut bien venir nous déranger à cette heure ? » s’indigne ma Maîtresse.



Derrière, se tiennent Sylvie, Lehnard, ainsi qu’un homme d’âge mur que je reconnais comme étant le père de Julie. Je les invite prestement à entrer et ils me dépassent sans un mot et sans un bruit et s’installent en saluant discrètement mes préceptrices. Les Femmes sur les fauteuils nous font mettre à leurs pieds.

J’ose un regard circulaire et tandis que mes compagnons baissent les yeux, les filles se passent des jumelles d’opéra afin de mieux profiter du spectacle à la fois sur scène, mais aussi dans la salle, tout en se faisant de petits signes de la main, auxquels répondent des hochements de tête approbateurs ou non.

Un malaise pourtant m’étreint, un je ne sais quoi d’instinctif et l’impression d’être observé. Il me semble pourtant reconnaitre sur le balcon d’une loge voisine, cette silhouette. Qui peut-elle être. Que faire, tirer sur une robe pour avertir ? Je ne réussirais qu’à me faire punir et remettre à ma place. Je continue mes observations discrètes du coin de l’œil. Peut-être cette mystérieuse personne va-t-elle se trahir ? Et soudain, en un instant, je sais, il s’agit de la même personne que celle de la carte à jouer que nous avons trouvé au matin sur le pare-brise de la Porsche.

Mais, malgré moi au fil des actes, je me laisse gagner par l’opéra et la vue plongeante que m’offre la cantatrice à la voix pénétrante et au décolleté vertigineux. Fasciné, j’en oublie l’inconnue aux airs de comploteuse et assiste avec ravissement à la représentation.

Puis, au baisser du rideau, je me laisse entraîner vers la grande salle à manger où nous attend un plantureux festin. Là encore, ces Dames sont à l’honneur et leurs servants à leurs pieds reçoivent de leur main, dans la gamelle, ce qu’elles veulent bien leur laisser boulotter. Le service se fait par des mâles en laisse portant les mets sur des plateaux d’argent guidés, tenus en laisse par de jeunes et jolies Maîtresses.

Le repas achevé et desservis, nous voilà guidés vers la grande salle de bal où les messieurs à genoux sont choisis par les Dames, les remerciant d’un baisemain, se laissant guider dans des danses endiablées au son de l’orchestre, jusqu’à l’aurore.

Maîtresse, Hélène, Julie et Sylvie, sans compter toutes celles à qui je fus prêté, jusqu’à ce que mes jambes se dérobent sous moi et que l’on m’envoie m’assoir aux pieds gracieux d’une hôtesse, une première année. Celle-ci s’approche de Maîtresse qui acquiesce et échange je ne sais quoi avant qu’elle ne m’entraîne à l’écart, en tenant ma laisse, dans un petit salon attenant où s’étreignent d’autres couples dans différentes postures, plus ou moins dévêtus.

Ma Maîtresse d’un instant, s’assoit sur le rebord d’une table, puis descendant à demi sa culotte me fait signe de la lui ôter. J’approche alors mon visage et la tirant avec les dents je reçois un grand sourire approbateur. Approchant le visage, je l’enfouis dans son intimité. C’est alors que se laissant glisser elle me repousse en arrière et chevauche mon nez.

Ma langue s’enfonce en elle, alors que je sens des mains lestes et habiles descendre mon pantalon et pouffer de rire en découvrant ma virilité prisonnière et gainée de soie. Elles avalent à tour de rôle en leurs grottes charmantes mon membre rigide, dont la jouissance contenue par ces filets légers assure la durée érectile.

Mon visage change de Cavalières, alors que devant mes yeux dansent les étoiles sous les assauts des Valkyries. Tandis qu’à mes oreilles résonnent leurs rires et leurs râles, elles m’inondent de leurs sucs intimes, jouissances liquides aux saveurs si particulières et à l’odeur si envoûtante.


Alors que l’on tire sur ma laisse, pour me ramener vers ma légitime propriétaire, tout du moins je l’imagine, sortant de la pièce, derrière une autre blonde, un chiffon sur le nez et un sac de velours noir posé sur ma tête me font paniquer. Tentant de me débattre en vain, on m’attrape les mains, la capuche improvisée glisse et j’aperçois en sombrant dans l’inconscience, une robe de soie jaune et de petits pieds musclés, juchés sur des mules élégantes à hauts talons.

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