dimanche 9 juin 2013

Une invitée surprise 3 : le piquenique..



Par cette belle journée de printemps scandinave, nous décidons suite à tous ces évènements de partir profiter du beau temps pour aller faire un piquenique au bord du lac. Houspillé par les deux femmes, me voilà donc contraint de me hâter, au point que je manque sortir avec les paniers sous le bras entièrement nu vers la voiture garée dans l’allée.

Rappelé in extrémis, je rentre avant que nul voisin n’ait pu me surprendre dans mon plus simple appareil. Toutes deux, devant mon air déconfit, prennent une crise de fou-rire qui ne cessa qu’après de longues minutes. Ma Maîtresse m’envoya alors à la salle de bain afin que je puisse me rendre présentable. Je me hâtais alors, une pluie de rires féminins et de commentaires grivois.

Une petite demi-heure plus tard, nous voilà tous fin-prêts et embarquons enfin dans la Volvo que ce cher Lehnard a complaisamment laissée à sa jeune épouse avant de partir en voyage. Nous roulons une petite heure sur cette petite route de campagne en bordure de ces forêts boréales que nous quittons incidemment pour rejoindre un petit chemin de terre. Julie conduit d’une main très sûre assise à l’avant avec son amie.


Durant le trajet, les deux filles papotent, rient, parlant de tout et de rien alors qu’au loin le soleil se prépare à rejoindre son apogée. De temps à autres, je sens se porter sur moi le regard de ma Maîtresse dans le rétroviseur, ainsi  que son sourire charmant et mystérieux ourlé de carmin. Arrivée sur une petite butte Maîtresse immobilise son carrosse et, distribuant des ordres, me fait préparer les lieux et décharger la voiture. Je voudrais bien m’occuper de Mademoiselle « De Aragon » mais voilà, Maîtresse ne m’en laisse guère le loisir.

Du coin de l’œil, Leyla moqueuse et joueuse me lance des quolibets et tire la langue de temps à autres dès que Julie a le dos tourné. Celle-ci inspecte et dirige les opérations, ne me laissant nulle occasion de répliquer. Tout à coup Julie se penche sur les paniers et se tournant vers moi m’interpelle : « Mais enfin combien de fois dois-je te le dire, tu as encore oublié la nappe, où allons nous nous asseoir à présent ? »

A cet instant Leyla se penche vers son oreille et lui murmure en riant quelques mots, ce qui provoque l’hilarité de ma Maîtresse qui se tourne vers moi et me susurre d’une voix enjouée « peut importe tu seras donc notre tapi », puis se tournant vers Leyla pouffant de rire à la lisière de mon champs de vision lui adresse malicieuse « quelle délicieuse idée ma chérie », sans que le vent chaud ne me permette de capter la réponse.


L’instant d’après l’ordre claque « allons à poil et couches toi sur le dos ». Surpris par ces paroles inhabituelles dans sa bouche je la regarde, ce qui a pour effet de lui faire taper les talons d’impatience. Un claquement de ses doigts fins me tire de ma rêverie et en quelques instants me voilà nu comme un vers devant les deux filles amusées qui à leur tour se défont de leurs robes légères et printanières. A ma grande surprise, je m’aperçois qu’elles ont omis de porter le moindre dessous. « Décidément il y a dans cette folle équipée plus d’un étourdi, à moins que tout ne soit manigancé » me dis-je benoitement…

Mais je n’ai pas plus de temps de me poser d’autres questions car alors que mon champ de vision se réduit j’ai tout juste le temps d’apercevoir Leyla prendre possession de ma virilité déjà bien ragaillardie et de l’emprisonner dans son intime féminité. L’éclipse devient alors totale lorsque deux Lunes jumelles viennent occulter l’astre du jour et qu’une douce moiteur vient assaillir mes sens.

Des mains posées sur mon torse viennent me titiller, alors que je sens des doigts très fins pincer mes tétons. Le rythme de balancements alternés de hanches m’affole et j’ouvre la bouche pour respirer. Ma langue pénètre ainsi incidemment dans cet anus que j’ai si souvent envahi par le passé de toute autre manière alors que je suis chevauché par deux Valkyries au seins nus.


Me voilà réduit à l’état de jouet, de poupée. Je soulève mes hanches autant que je peux, mais avant que viennent ma jouissance, elles décident d’inverser leurs places. Elles se lèvent et je les vois se toucher et s’embrasser alors que de dessous, je perçois leurs lèvres intimes à travers le voile rouge de mes yeux agressés par cette lumière si vive.

Puis, mon horizon se réduit à nouveau et reprend cette danse horizontale à trois. Voilà mon nez transformé en appendice masturbatoire entre les lèvres intimes de la malicieuse barcelonaise où se mêlent le jus de sa jouissance aux prémices du mien. Pendant ce temps, j’entends celle a qui j’appartiens joindre ses râles à son amie. Je me sens alors partir et me tendre alors que nous jouissons tous trois à l’unisson.

Basculant toutes deux sur le côté, les deux femmes allongées près de moi, nous plongeons tous trois dans des rêves délicieux que nous ne quittons que pour nous rassasier. Et c’est ainsi, que voyant Phébus bien loin dans sa course céleste, ma Maîtresse donne le signal du départ et que à regrets, nous entamons rassasiés et heureux le retour vers le séjour de celle dont je suis le jouet.

(à suivre)

2 commentaires:

  1. C'est génial! (mais pourquoi tu mets pas une des trois photos que je t'avais envoyées la semaine dernière?)

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  2. Ca fait toujours plaisir de revivre des moments pareils! Félicitations, continue!

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