Par cette belle journée de
printemps scandinave, nous décidons suite à tous ces évènements de partir profiter
du beau temps pour aller faire un piquenique au bord du lac. Houspillé par les
deux femmes, me voilà donc contraint de me hâter, au point que je manque sortir
avec les paniers sous le bras entièrement nu vers la voiture garée dans l’allée.
Rappelé in extrémis, je rentre
avant que nul voisin n’ait pu me surprendre dans mon plus simple appareil. Toutes
deux, devant mon air déconfit, prennent une crise de fou-rire qui ne cessa qu’après
de longues minutes. Ma Maîtresse m’envoya alors à la salle de bain afin que je puisse
me rendre présentable. Je me hâtais alors, une pluie de rires féminins et de commentaires
grivois.
Une petite demi-heure plus tard,
nous voilà tous fin-prêts et embarquons enfin dans la Volvo que ce cher Lehnard a
complaisamment laissée à sa jeune épouse avant de partir en voyage. Nous
roulons une petite heure sur cette petite route de campagne en bordure de ces
forêts boréales que nous quittons incidemment pour rejoindre un petit chemin de
terre. Julie conduit d’une main très sûre assise à l’avant avec son amie.
Durant le trajet, les deux filles papotent, rient,
parlant de tout et de rien alors qu’au loin le soleil se prépare à rejoindre
son apogée. De temps à autres, je sens se porter sur moi le regard de ma Maîtresse
dans le rétroviseur, ainsi que son
sourire charmant et mystérieux ourlé de carmin. Arrivée sur une petite butte Maîtresse
immobilise son carrosse et, distribuant des ordres, me fait préparer les lieux
et décharger la voiture. Je voudrais bien m’occuper de Mademoiselle « De
Aragon » mais voilà, Maîtresse ne m’en laisse guère le loisir.
Du coin de l’œil, Leyla moqueuse
et joueuse me lance des quolibets et tire la langue de temps à autres dès que
Julie a le dos tourné. Celle-ci inspecte et dirige les opérations, ne me
laissant nulle occasion de répliquer. Tout à coup Julie se penche sur les
paniers et se tournant vers moi m’interpelle : « Mais enfin combien de fois dois-je te le dire, tu as encore
oublié la nappe, où allons nous nous asseoir à présent ? »
A cet instant Leyla se penche
vers son oreille et lui murmure en riant quelques mots, ce qui provoque l’hilarité
de ma Maîtresse qui se tourne vers moi et me susurre d’une voix enjouée « peut importe tu seras donc notre tapi »,
puis se tournant vers Leyla pouffant de rire à la lisière de mon champs de
vision lui adresse malicieuse « quelle
délicieuse idée ma chérie », sans que le vent chaud ne me permette de
capter la réponse.
L’instant d’après l’ordre claque « allons à poil et couches toi sur le
dos ». Surpris par ces paroles inhabituelles dans sa bouche je la
regarde, ce qui a pour effet de lui faire taper les talons d’impatience. Un claquement
de ses doigts fins me tire de ma rêverie et en quelques instants me voilà nu comme un
vers devant les deux filles amusées qui à leur tour se défont de leurs robes
légères et printanières. A ma grande surprise, je m’aperçois qu’elles ont omis
de porter le moindre dessous. « Décidément
il y a dans cette folle équipée plus d’un étourdi, à moins que tout ne soit
manigancé » me dis-je benoitement…
Mais je n’ai pas plus de temps de
me poser d’autres questions car alors que mon champ de vision se réduit j’ai tout
juste le temps d’apercevoir Leyla prendre possession de ma virilité déjà bien
ragaillardie et de l’emprisonner dans son intime féminité. L’éclipse devient
alors totale lorsque deux Lunes jumelles viennent occulter l’astre du jour et
qu’une douce moiteur vient assaillir mes sens.
Des mains posées sur mon torse viennent
me titiller, alors que je sens des doigts très fins pincer mes tétons. Le
rythme de balancements alternés de hanches m’affole et j’ouvre la bouche pour
respirer. Ma langue pénètre ainsi incidemment dans cet anus que j’ai si souvent
envahi par le passé de toute autre manière alors que je suis chevauché par deux Valkyries au seins nus.
Me voilà réduit à l’état de
jouet, de poupée. Je soulève mes hanches autant que je peux, mais avant que viennent ma
jouissance, elles décident d’inverser leurs places. Elles se lèvent et
je les vois se toucher et s’embrasser alors que de dessous, je perçois leurs lèvres
intimes à travers le voile rouge de mes yeux agressés par cette lumière si vive.
Puis, mon horizon se réduit à nouveau et reprend cette danse
horizontale à trois. Voilà mon nez transformé en appendice masturbatoire entre
les lèvres intimes de la malicieuse barcelonaise où se mêlent le jus de sa jouissance
aux prémices du mien. Pendant ce temps, j’entends celle a qui j’appartiens joindre ses râles
à son amie. Je me sens alors partir et me tendre alors que nous jouissons tous
trois à l’unisson.
Basculant toutes deux sur le côté,
les deux femmes allongées près de moi, nous plongeons tous trois dans des rêves
délicieux que nous ne quittons que pour nous rassasier. Et c’est ainsi, que voyant
Phébus bien loin dans sa course céleste, ma Maîtresse donne le signal du départ
et que à regrets, nous entamons rassasiés et heureux le retour vers le séjour
de celle dont je suis le jouet.
(à suivre)
(à suivre)
C'est génial! (mais pourquoi tu mets pas une des trois photos que je t'avais envoyées la semaine dernière?)
RépondreSupprimerCa fait toujours plaisir de revivre des moments pareils! Félicitations, continue!
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