jeudi 18 août 2016

Dans le jardin des Hespérides 1 : l’éveil des sens


Au matin alors que nous nous éveillons, le bruit du portail et un bruit de moteur nous tire Angela et moi des bras de Morphée. Alarmée, elle se lève d’un bond et, passant une petit kimono de soie rose, se dirige vers la porte de séparation avec sa tante. Je la regarde s’éloigner. Je laisse échapper un soupir de satisfaction alors que les cheveux en bataille, la forme de ses fesses apparaît alors que vole la fine étoffe au moment où elle saute au bas du lit.

Un instant plus tard, elle revient toute essoufflée, une feuille à la main. Elle vient s’assoir près de moi. Un rayon de soleil vient caresser ses cheveux qu’elle peigne lentement en croisant ses jambes. Elle me tend la feuille. « Ma tante est partie pour quelques jours » m’informe-t-elle. La maison et le jardin sont tout à nous ». En me redressant je me colle à elle par derrière et lui prend les seins à pleine mains en lui murmurant dans le creux de l’oreille « et toi petite otarie, tu es toute à moi ».

Je fais glisser le kimono. Elle soupire, rougis et baisse les yeux. « Hélène et ta Maîtresse viennent nous rejoindre et devraient arriver dans un instant ». Surpris, j’interromps le mouvement de ma main mais elle pose le peigne et pose sa main sur la mienne puis m’entraine sous la douche en me tenant par la queue. Nous nous frictionnons avec vigueur. Caresses, frôlements, senteurs parfumées, ainsi que ses formes et la proximité de son corps redonnent à mon membre toute sa rigidité. Les idées se bousculent dans ma tête. Je me vois déjà la prendre par derrière dans la moiteur du lieu et jouir en elle.

Baissant les yeux, elle regarde mon entrejambes avec envie. Un sourire narquois éclaire soudain son doux visage d’ange. « Ainsi c’était vrai, ta Maîtresse te l’a fait faire. Elle a mis sa marque sur toi, soumis à la queue rasée ». Elle rit et dirige le jet de la douche dans mes yeux avant de se précipiter hors de la salle de bains en me glissant entre les doigts telle une anguille.

Parvenue dans le jardin, en tenue d’Eve, elle me nargue, dansant sur la pelouse de manière
suggestive, tout en sifflant gaiment. Le soleil du matin fait perler les gouttes d’eau sur sa peau tandis que le soleil fait ressortir sa blondeur. Je me décide enfin à la poursuivre, alors qu’un léger zéphyr me fait frissonner au moment où je passe le chambranle de la porte, un ruisseau s’écoulant sous mes talons.

Encore une fois, des bruits de pas dans la gravillon de l’allée nous alertent un instant. Un concert de « youhouuuu Angi » tonitruants et de rires suivis de chuchotements nous laissent sans voix. Deux ombres s’allongent à l’angle de la maison, dans le doux soleil du matin, suivies de près par leurs propriétaires, radieuses et toutes bronzées. L’interpellée se précipite au-devant de ses amies et tandis que les filles se congratulent et se saluent, je tente une retraite prudente vers la maison, afin de trouver de quoi cacher ma nudité. Il n’est pourtant pas nécessaire d’aller bien loin car ici et là gisent des pièces d’étoffe de toutes formes et de toutes couleurs, éclatantes de Féminité, vivants témoignages de nos ébats de la veille.

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