samedi 20 août 2016

Dans le jardin des Hespérides 4 : vices et délices

Me voyant hésiter, Maîtresse approche son pieds contre ma bouche en tapant des ongles sur le bois verni de la table de jardin. Alors que j’ouvre la bouche pour protester elle m’enfourne les orteils entre les lèvres. Puis les clos en appuyant sur mon visage de la plante des pieds. « Regardes toutes ces miettes » observe-t-elle d’un ton sévère. L’ordre tombe : « Nettoies moi ça tout de suite », qu’elle ponctue d’une claque du plat de ses jolis petits pieds vernis. Vexé et contrit, je m’exécute sous les regards amusés des deux observatrices.

Je fronce les sourcils. Jamais je ne me suis autant senti humilié. J’observe les deux blondes du coin de l’œil et note combien elles sont assises, proches l’une de l’autre au point de se toucher. Malicieuse, Hélène décroise les jambes et les écarte, me donnant une vue imprenable sur son petit Temple. « Tu aimes » me demande-t-elle en se penchant vers moi. A cet instant, son décolleté s’échancre dangereusement. Son parfum entêtant m’enveloppe et me trouble. Se redressant avec  une étincelle dans les yeux, elle glisse quelques mots dans l’oreille de ma Maîtresse tout en lui caressant un sein.

De son côté, Angela repose son bol. Elle fait glisser le kimono rose de son épaule droite, la main sur un sein alors que je la vois se caresser discrètement sous la table, les jambes serrées. En face ses vis-à-vis unissent leurs lèvres puis baissent le regard vers moi. « Fais le beau toutou » ordonne-t-elle. Je me redresse sur les genoux, le dos droit, les mains rassemblées devant la poitrine.

Aussitôt, Hélène s’empare de mon sexe, qu’elle caresse lentement pendant que Maîtresse fait glisser un pan de sa robe fleurie et dévoile un sein. « Vient prendre ta récompense » murmure-t-elle. « C’est l’heure de la tété » ajoute Hélène moqueuse. Rougissant encore, je geins.

Véronika fait glisser la robe au-dessus de sa tête. J’allonge le cou, tandis qu’Hélène verse sur mon visage et sur le sein offert, un peu de son bol de lait. Goulument, je lape le liquide à même son mamelon sans me faire faire prier, gratifié de caresses sur la tête et la joue, tandis que les aller et retours sur mon bâton de joie se font plus rapides. Celui-ci serré dans les élastiques et engorgé ne peut cracher sa semence et palpite, dur comme le roc. Je me dandine d’un genou sur l’autre, excité et honteux.

Angela, que personne n’avait entendu s’éclipser, revient rayonnante avec dans la main un sac d’où elle sort un collier et une laisse. « Les filles, notre toutou a un grand besoin de sortir je crois, allons le promener ». Je la regarde s’approcher d’un œil méfiant et grogne de défit face à ce nouvel outrage.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire