Cette petite rébellion me vaut
une bronca et une bonne fessée de la part d’Hélène. « Vilain toutou »
commente Maîtresse. Angela entreprend de m’attacher le collier autour du cou,
mais voyant que je secoue la tête, Maîtresse et Hélène la maintiennent entre
leurs poitrines altières et m’immobilisent toujours à genoux. La lanière de
cuir se serre, implacable autour de mon cou. Le petit clic d’un verrou se fait
entendre ruinant mes espoirs de l’ôter sans l’assentiment de celle qui me
tiendra en laisse.
Une traction sur mon cou
interrompt le fil de mes pensées. La pression sur mon dos se relâche et je me
retrouve à quatre pattes, sous les rires. Maîtresse me caresse la tête
« comme il est beau le toutou » déclare-t-elle moqueuse. « Allez
allons y ». Et nous nous mettons en routes sous les rires et les caresses.
Réticent à entrer dans le jardin
de cette manière, je freine devant la porte et n’aurait sans doute pas franchi
le pas, si un doigt inquisiteur dans mon petit trou ne m’avait propulsé en
avant. « Hue toutou » déclare Angela. Me voilà nu comme un ver, à
quatre pattes dans le jardin, dans l’herbe humide de cette fin de matinée. A ce
stade, je réalise que mes pathétiques tentatives de rébellion sont réduites à
pas grand-chose. « Réduit à l’état de chien par des filles, quelle
honte ».
Je dépose un baiser sur le pied
tendu en avant de ma Maîtresse. En cet instant mon humiliation ne saurait être
plus complète. « Vous voyez les filles » commente-t-elle, « il
suffit de bien peu de choses pour dresser un mâle ». Aiguillonné par cette
dernière affirmation et me demandant ce qu’il y a encore en réserve pour moi,
je décide de trouver une occasion d’inverser la situation.
Une série de clics figent pour la
postérité ma mine déconfite. « Il ne faut pas laisser perdre ça »
déclare Hélène radieuse à ses amies. C’est alors qu’Angela laisse échapper son
smartphone devant moi et, se baissant pour le ramasser, met sa croupe
ravissante à ma portée. « Voilà l’occasion » et je me jette en avant,
la prenant par surprise. Je le couvre de mon corps, la forçant à rester à
quatre pattes.
« Quelles vont être leurs
réactions ? » A cet instant, je n’en ai cure, affermissant ma prise
dans la confusion momentanée créée par mon geste, je me mue un peut plus en
être animal. Faune à la queue dressée, en ce jardin des fées, je rampe aux
pieds de ma Déesse aux pieds légers. Un mâle pour un
bien, le sien.
bien, le sien.
Excellent feuilleton, tout simplement balzacien l'érotisme en sus
RépondreSupprimer