En cet instant, je serais prêt à subir toutes les avanies pour être soulagé. Des soupirs approbateurs saluent ma performance. Je glapi. De nouveaux rires me répondent. « Décidément tu es impayable toutou ». S’esclaffe Hélène. « Oh oui, un vrai singe savant » ajoute Angela. Je la regarde par en dessous en grognant, ce qui me vaut un claque retentissante. « Veux-tu te tenir tranquille ? » m’ordonne Maîtresse d’un ton sévère.
Puis se tournant vers ses complices
elle déclare : « Vous savez les filles, je ne veux pas dire mais il
se fait tard ». « On va t’aider ne t’inquiètes pas » déclare
Hélène rassurante. A cet instant ma Maîtresse se tourne vers moi. « Oh
oui, mais nous avons toutou pour le faire ». Trois paires d’yeux tombent
vers moi.
En bombant le torse, actuelle et
ancienne Maîtresse font saillir leurs poitrines altières alors que sous les
encouragements je me remets péniblement debout, sur mes jambes flageolantes.
Donnant un coup d’éponge, je débarrasse la table et me dirige prestement,
plateau en main, sous les rires et les encouragements des filles jusqu’à la
cuisine.
Arrivé sur place, j’avise le
lave-vaisselle. Surprenant mon regard, Maîtresse me fait « non » d’un
geste de la main, tandis qu’Hélène ouvre le robinet de l’évier. Un claquement
de ses doigts vernis met fin à mes espoirs. D’un œil triste, j’obtempère alors
qu’Angela décidément joueuse, s’assoit sur le plan de travail et me tourmente
en me caressant le sexe de la pointe de ses petits pieds de biche. Je trépigne
sous les rires. Mes bien piètres réticences sont vite balayées par ces
autorités Féminines réaffirmées.
Les sarcasmes pleuvent alors que
rouge de honte, je me transforme en homme de ménage. Maîtresse ceint mes
hanches d’un petit tablier alors que qu’Hélène fixe l’instant par une série de
photos. Mon sexe tendu, soulève l’étoffe. Les filles rient et s’en amusent en
me traitant de soubrette et c’est poursuivi par Hélène et son sexe factice que
je m’active de passer le dernier coup de balais.
Mes tâches ménagères achevées,
Hélène me ramène en laisse jusqu’à la terrasse où chacune rassemble ses
affaires pour finir par se précipiter sous la douche, où ma queue et les bras
tendus servent de porte-serviettes. Dans mon état, cette vision de leurs corps
enlacés, se savonnant, se frictionnant l’une l’autre est un calvaire. Mon sexe
palpite et je n’ose le toucher. Étonnement, je n’ai pas été convié à les
rejoindre et les voir ainsi attise mon désir.
Enfin, satisfaites et
rafraichies, elles sortent l’une après l’autre, sentant bon onguents gel douche
et autres petits secrets Féminins, m’aspergeant au passage tout en riant. Je
les frictionne et les sèche tour à tour. La moiteur du lieu me ferait presque
défaillir. Elles me tendent les mans et les pieds pour que je les pare telles
des reines de leurs vêtements d’été.
Sans ménagement, elles
m’entrainent dehors en me faisant porter leurs sacs. Maitresse confiant les
rênes de son toutou à ses amies, recule sa voiture dans l’allée. L’instant des
adieux est-il donc arrivé ? Je la regarde comme à regret.
Elle prend un air mystérieux et
s’approche de moi : « toutou, tu as bien servi aujourd’hui et je suis
fière de toi. Aussi je vais te laisser le choix » Ses amies la regarde
d’un air interrogateur. Adressant un clin d’œil à Hélène, celle-ci ouvre le
coffre de la Clio. Maîtresse tend au bout de ses doigts manucurés une petite
clé qui danse d’avant en arrière entre ses seins fascinants.
Captivé, je reste bouche bée. « Soit
tu sautes dans ce coffre, soit je te rends la liberté » ajoute-t-elle.
Le
temps en cet instant suspend son vol alors que je le regarde, leurs regards
interrogateurs fixés sur moi. « Allons Marc nous n’avons pas toute la
nuit » ajoute Hélène en tapant du talon d’impatience.
Ce nom revenu du passé, est un
déclic dans mon esprit. Je m’agenouille à leurs pieds gracieux et exécute un
baise-pieds pour chacune d’elles. Puis me redressant, je me replie et entre
dans le lieu exigu, scellant ma servitude. Je ressens un dernier sursaut alors
des mains inquisitrices insèrent dans mon fondement un objet qui en force
l’entrée. La porte se referme, l’obscurité m’envahit et bientôt, portières qui
claquent, crissement des pneus dans l’allée : me voilà parti vers une
nouvelle vie.
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