
Une traction sur mon cou
interrompt le fil de mes pensées. La pression sur mon dos se relâche et je me
retrouve à quatre pattes, sous les rires. Maîtresse me caresse la tête
« comme il est beau le toutou » déclare-t-elle moqueuse. « Allez
allons y ». Et nous nous mettons en routes sous les rires et les caresses.
Réticent à entrer dans le jardin
de cette manière, je freine devant la porte et n’aurait sans doute pas franchi
le pas, si un doigt inquisiteur dans mon petit trou ne m’avait propulsé en
avant. « Hue toutou » déclare Angela. Me voilà nu comme un ver, à
quatre pattes dans le jardin, dans l’herbe humide de cette fin de matinée. A ce
stade, je réalise que mes pathétiques tentatives de rébellion sont réduites à
pas grand-chose. « Réduit à l’état de chien par des filles, quelle
honte ».

Une série de clics figent pour la
postérité ma mine déconfite. « Il ne faut pas laisser perdre ça »
déclare Hélène radieuse à ses amies. C’est alors qu’Angela laisse échapper son
smartphone devant moi et, se baissant pour le ramasser, met sa croupe
ravissante à ma portée. « Voilà l’occasion » et je me jette en avant,
la prenant par surprise. Je le couvre de mon corps, la forçant à rester à
quatre pattes.
« Quelles vont être leurs
réactions ? » A cet instant, je n’en ai cure, affermissant ma prise
dans la confusion momentanée créée par mon geste, je me mue un peut plus en
être animal. Faune à la queue dressée, en ce jardin des fées, je rampe aux
pieds de ma Déesse aux pieds légers. Un mâle pour un
bien, le sien.
bien, le sien.
Excellent feuilleton, tout simplement balzacien l'érotisme en sus
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