Au réveil, je trouve une chambre vide et me dirige au son des voix et des rires à travers les couloirs de ces lieux que je ne connais pas. Je les découvre toutes attablées autour d’une table remplies des victuailles, les filles discutent et rigolent gaiment tandis que le hibou fait le service, un plateau à la main. L’incident de la veille semble pour le moment oublié.
A cet instant Hélène se retourne
et avec un « bonjour le dormeur » enjoué, me présente son petit pied
en faisant jouer ses petits orteils rehaussés de carmin. Je manque un battement
de cœur, rougi et fait aller mon regard interrogateur de ses ongles tentants à
son regard charmant, qui en cet instant se fait sévère. Maîtresse claque des
doigts et soudain, tel une statue animée je m’exécute, me jette à terre et
couvre de baisers ce pied.
« Eh bien voilà
dit-elle » sous les rires, avant d’ajouter : « figurez-vous
qu’hier il a failli me faire un baise pieds au beau milieu de l’aéroport et là
il refuse. » Les commentaires et les rires reprennent de plus belle alors.
Je me dirige vers Maîtresse et sa présence rassurante et la salue à son tour,
un petit pied se présente à moi. Un instant hésitant, je me fais à nouveau
gronder avant de l’embrasser, plus timidement cette fois. « Les hommes je
vous jure » plaisante notre hôtesse.
Hélène fait les
présentations : « toutou je te présente la Marquise et son soumis le
hibou. » Et Maîtresse d’ajouter : « Salue la comme il se
doit, rends nous fières. » Elle tend un pied sous mon nez et attend l’air
goguenarde, attendant que je me décide. Un claquement de doigt d’Hélène vient à
bout de mes réticences. « Un grand timide » commente la Marquise sous
l’hilarité générale. Gêné, je rougi et rentre la tête dans les épaules tout en
léchant et en embrassant ses petits petons.
C’est une nouvelle fois la leçon
que m’inculque celle qui m’a mis la laisse au cou, qui consiste à accepter de
rendre hommage et de servir une inconnue si Maîtresse le désire et quand elle
le désire. M’observant avec un air de comploteuse, la Marquise leur
demande : « Oh mais au fait, est-ce qu’il sait mettre le
verni ? » Mes deux préceptrices se regardent le regard brillant
« rooooh non pas du tout »s’exclament-elles en chœur, en riant.
La Marquise se tourne alors vers
son soumis et claquant des doigts, lui intime l’ordre de ramener le nécessaire.
Il s’éclipse aussitôt et revient avec un petit coffret entre les mains qu’il
lui présente à genoux. Le masque est tombé en ce qui le concerne et aucun doute
n’est permis. Elle s’en saisi, le pose sur la table, l’ouvre et en sort un
petit flacon rouge dont elle dévisse le bouchon et sous mes yeux éberlués en
sort le petit pinceau. « Regarde attentivement car ensuite ce sera ton
tour » et Hélène d’ajouter en souriant « tu n’as pas intérêt à te
tromper sinon gare à tes fesses » et Maîtresse de lui rendre son sourire
avec un clin d’œil appuyé. Me voilà verni.
Effrayé, mais n’osant quitter des
yeux les doigts fins de la Marquise, je l’observe attentivement faire. Ayant
peint son gros orteil, elle remet le pinceau dans le flacon puis me tend.
J’essuie d’un revers de main une goutte de sueur et le lui prend en tremblant
légèrement puis sur me deux genoux, le porte vers le suivant. Malhabile,
l’odeur entêtante du verni dans le nez, je m’applique mais dépasse légèrement d
l’ongle. Elle me repousse et essuie l’excédent avec un petit chiffon.
Observant le résultat sous les
yeux des filles, elle m’encourage « booon ce n’est pas trop mal pour une
première, au suivant et fais attention. » La concentration, l’odeur et la
chaleur me font un peut tourner la tête. L’observant Maîtresse se tourne vers
hibou et lui demande ramener un parasol. Petit à petit je parviens au bout de
mon pensum en tirant la langue.
« C’est même mieux que toi
la première fois hibou » s’exclame la Marquise. Celui-ci rougi et remue
les lèvres en bredouillant des excuses. Je pense dans mon for intérieur :
« c’est bien la première fois que j’entends un murmure sortir de ses
lèvres ».
« Je vais les laisser
sécher, mais si vous le souhaitez, vous pouvez piquer une tête dans la
rivière » dit-elle à l’attention de mes tutrices. « hibou va vous
guider et vous ramener le nécessaire. » L’intéressé sautant sur
l’occasion, s’éclipse aussitôt pour revenir quelques instants plus tard avec
des draps de bain.
Nous le suivons à travers le
jardin, ses rocailles, arbustes et massifs fleuris, sur des pas japonais nous
menant près d’un cours d’eau. L’endroit situé sous les arbres semble calme et
paisible. Quel contraste avec leur aspect effrayant la veille, à la nuit
tombée.
Il nous laisse là et retourne
aussitôt auprès de sa Maîtresse après avoir installé son chargement au sol. Les
filles n perdent pas de temps et se déshabillent et m’ordonnent de faire de
même. Si bien que nous nous retrouvons nus dans ce bain improvisé. L’eau
fraiche nous glace et je m’emploie à les asperger et les frictionner.
Me faisant allonger, Maîtresse
pose ses lèvres intimes contre ma bouche et pendant que ma langue
s’active en elle, Hélène commence par m’asperger, puis après défait le chouchou, prend mon sexe à pleine bouche. Je peux voir le visage de Véro à travers ses seins, se mordiller les lèvres, balançant sa chevelure, ondulant des reins, respirant de plus en plus fort, se tend soudain dans un cri en jetant son buste en arrière.
s’active en elle, Hélène commence par m’asperger, puis après défait le chouchou, prend mon sexe à pleine bouche. Je peux voir le visage de Véro à travers ses seins, se mordiller les lèvres, balançant sa chevelure, ondulant des reins, respirant de plus en plus fort, se tend soudain dans un cri en jetant son buste en arrière.
Rafraichis, nous rentrons
doucement dans l’eau fraiche afin de profiter des bienfaits de l’instant. Je
contemple les deux Femmes avec un sourire béat, nageant de concert, heureux de
les servir.
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