lundi 5 septembre 2016

L’Odyssée des sorcières 6 : Sous les talons des Wisigothes

Portés par Eole nous chevauchions les vents, dans un oiseau au souffle de feu, par-dessus les nuées, monts et contrées. Enlevé par une céleste amazone, plié et reforgé au feu de sa volonté, pétri d’admiration pour ses courbes enchanteresses, à elle je me suis donné. Tandis qu’elle susurre à mon oreille des mots propres à m’apaiser, entre ombres et lumière, doucement contre son sein généreux ma tête est venue reposer.

Longtemps par ses paroles elle m’apaise, endormant mon esprit et montrant les avantages que j’ai à la servir elle fait naître en moi l’ombre du désir, pour mieux me dominer.

Déjà une cité se déroule sous nos pieds. Appel de l’hôtesse et descente contrôlée dissipent la magie de l’instant. Nous revenons à la réalité alors qu’autour de nous les autres passagers regagnent leurs siège avec parfois un sourire aux lèvres, ne croyant voir attendris, que deux amants. Répondant aux consignes, nous nous attachons enfin.

La voix monocorde annonce au micro notre destination : Saragosse et une température de 30°C. En ce milieu d’après-midi, une fois les contrôles passés, nous débarquons sur des terres nouvelles et inconnues pour moi. Comme à l’aller, Maîtresse s’est chargée de toutes les formalités.

Il faut bien le contact de sa main rassurante de celle dont je suis le jouet pour me rassurer et me guider. De sa démarche rapide et assurée elle me guide sans faillir vers le comptoir de la compagnie où nous retrouvons une brune incendiaire qui déjà trépigne d’impatience.

Passées les effusions et alors que je baisse les yeux, la brune Leyla nous conduit en voiture à travers les rues encombrées et étroites de la vielle ville jusqu’à l’appartement qu’elle occupe avec sa compagne. Elle embrasse Maîtresse et me gratifie d’un regard et d’un « hasta luego cabron » dans le creux de l’oreille qui fait durcir mon bâton de joie.

Comme elle a l’air désirable dans son tailleur clair d’apparence si sage avec ses seins qui frottent sous son chemisier blanc. La jupe courte laisse voir le galbe de ses jambes et se termine sur des escarpins ouverts dévoilant ses orteils peints du même rouge que ses ongles et ses lèvres. Sur l’instant on pourrait me croire pétrifié, la bouche bée.

Les deux filles échangent un sourire complice puis après nous avoir conduits dans la chambre d’amis et montré la douche, Leyla saisi son sac à main et s’éclipse pour retourner à ses obligations. Arrivé là, alors que ses talons claquent encore dans l’entrée, Maîtresse se tourne vers moi et pointe d’un doigt impérieux le sol. La porte claque et nous voilà de nouveau seuls. Je me jette à ses pieds et les embrasse. « Voilà qui est mieux. N’oublie pas ta place toutou. »

Elle me reprend en main et après m’avoir ordonné d’aller lui chercher une boisson fraiche dans la cuisine, j’entends retentir une sonnerie de portable. Maîtresse répond et une conversation s’engage que je n’ai pas le loisir d’entendre, dans ma hâte d lui obéir. Je lui présente un instant plus tard un verre de citronnade fraiche avec des glaçons, à genoux.

Rafraichie, elle me suit jusqu’à la douche, en me faisant porter ses affaires de toilette. Après m’être dévêtu selon ses désirs, je fais glisser ses vêtements, dont elle s’extrait avec grâce, puis lui ouvre la porte de la cabine de douche où elle m’attire en me tenant par le sexe. Usant des produits qu’elle m’indique et suivant ses directives, j’ôte toute trace de transpiration.

Satisfaite elle m’attire contre son sein et me permet de le téter. Surpris, je ne résiste pas, susurrant dans mon oreille qu’il s’agit de ma récompense. Elle tâte de ses doigts mes fesses et l’objet fiché en leur milieu et malicieuse sort en m’ordonnant de me dépêcher de sortir pour la sécher. J’obtempère, en me dandinant, faisant naître sous mes pieds un ruisseau.

Maîtresse gronde et me fait essuyer après m’être occupé d’elle. Nous retournons à la chambre pour nous reposer en attendant le soir. Auparavant, elle sort de son sac le collier que je connais bien et le verrouille d’un clic, attachant l’autre extrémité aux barreaux du pied du lit. Me voilà à nouveau à l’état de de nature, de toutou.

Elle m’envoie m’allonger aux pieds du lit et m’interroge : « elle te plaît Leyla n’est-ce pas ? Tu aimerais la servir ? » Ne sachant trop comment répondre, je bafouille des « oui » embarrasser qui la dont rire. « Nous verrons ça tout  l’heure » conclu-t-elle avant de s’assoupir.

Attendant que sa respiration s’apaise et soit bien régulière, je tente de me relever, mais en pure perte. « Inutile toutou, reposes toi, tu en auras besoin » me dit-elle à mi-voix avant de se retourner.

Un peu plus tard, je suis réveillé par le bruit de la porte d’entrée et le claquement des talons,

de plusieurs talons même. Une conversation feutrée dans le couloir. Nous ne sommes plus seuls. Maîtresse s’éveille à cet instant et, enfilant sa robe sort de la chambre en m’intimant l’ordre de ne pas bouger d’un doigt impérieux.

Une conversation dans le couloir s’engage, dont je ne parviens à capter que des bribes, mais aucun sens concret. Puis la porte s’ouvre et trois paires de jambes Féminines pénètrent dans la pièce dont une qui m’est inconnue. « On fait comme on a dit » déclare Maîtresse. « Il est à toi pour la durée prévue » ajoute-t-elle en se tournant vers ses deux interlocutrices. « Faites en bon usage. »

Se tournant vers moi, elle m’ordonne « et quand  toi toutou, tu as intérêt à obéir sinon gare. » Pétrifié, je la regarde sans réagir. Elle se penche vers moi, décroche la laisse et la leur tend, me laissant pétrifié entre leurs mains.


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