samedi 24 septembre 2016

Le battement des ailes d’un papillon 10 : Dans un cul de basse fosse


Florence appelle son majordome et nous rentrons alors comme nous sommes venus. Ayant retrouvé mes vêtements, j’y retrouve un peu de sécurité à défaut de ma dignité. En sortant, je surprends les chuchotements et les rires dont je peux imaginer la teneur, mais sous les regards de Florence et de mes tutrices, je ne moufte pas. Les commentaires vont quand même bon train sur le collier de chien qui dépasse sous ma chemise. Les doigts manu

Rouge de confusion et de honte, je me fais pincer les fesses par la petite rousse de l’accueil et c’est sous les rires que je franchi le seuil de la boutique presque en courant. « toutou mal élevé » crie Hélène depuis l’intérieur avec un sévérité feinte « vient ici dire au revoir. » Son index impérieux pointé vers le sol ne me laisse pas le choix. Je fais demi-tour à regrets pour me soumettre, à genoux, à une séance de baise main auprès des clientes présentes à l’accueil.

Certaines se penchent laissant entrevoir leur décolleté, d’autres plus sages me caressent la joue ou me grattent la tête. Me pensant presque sorti d’affaire, je m’approche de l’accueil que la rouquine me fait signe de l’index de contourner. Je mets un genou à terre et avant d’avoir pu dire « ouf » me fais tirer à l’abri des regards et me retrouve le nez dans sa grotte de plaisirs sous les regards amusés de la brune et la blonde.

A cet instant, l’appel de la Maîtresse du lieu se fait entendre : « Cindy, laissez-le s’il vous plaît, la voiture est là et ces dames veulent partir. » A regrets elle me lâche et alors que je me redresse précipitamment sous les rires et alors que nous quittons enfin ce lieu, la chaleur me frappe de plein fouet. « Allez tombeur, » commente Maîtresse « en voiture. » Rouge de confusion et l’intimité tourmentée et à l’étroit, je me dandine vers la Mercedes et son chauffeur qui nous attendent patiemment à l’ombre, sur la place.

Arrivés à la villa, les filles me font déshabiller sur la terrasse. Hélène sort la laisse de son sac à main et me le fixe au collier. Instinctivement je me mets à quatre pattes. J’y gagne quelques caresses et le droit d’embrasser leurs pieds nus, puis elles m’entrainent à un dédale de portes, de pièces et de couloirs à la découverte du lieu. J’y observe des colonnes, des tableaux ou des statues de divinités gréco-latines ou orientales, toutes Féminines.

Franchissant une nouvelle porte, nous descendons un escalier de bois en colimaçon dont les arrêtes pourtant arrondies me font souffrir les genoux, et débouchons dans une pièce à l’aspect singulier dont la lumière s’allume automatiquement dès que nous y pénétrons. Je frissonne sous la fraicheur du lieu, habitué que je suis à la caresse du soleil. De ma position, mon regard ne peut embrasser l’espace, qui doit pourtant être vaste. Le mobilier singulier attise ma curiosité. Une croix noire capitonnée, posée contre le mur, une grande table en bois circulaire et tout au bout, je devine une sorte de trône posé en haut de quelques marches.

Sentant mes hésitations, les filles me font mettre debout, exhibant leurs charmes pleins de promesses. Elles me repoussent vers le mur derrière moi. Maîtresse m’embrasse à pleine bouche. Sentant le cuir et une forme incongrue dans mon dos, je tente de me dégager, alors qu’Hélène exhibe la clé qui pend au bout de sa chaînette, dans le décolleté de son petit haut à l’étoffe fine, tout en posant l’index sur ses lèvres peintes. A l’étroit dans ma cage, je grogne doucement, mais n’oppose pas de résistance alors que les filles m’attachent d’abord les bras, puis les jambes sur la croix.

Se retournant vers moi elles se tapent dans la main et me décochent des baisers aériens en riant : « trop facile » dit Hélène. « Ouiii, les mecs c’est trop prévisible. » ajoute cruellement Maîtresse. Puis tournant les talons, elles remontent l’escalier et claquant des mains, me laissent là tout seul dans le noir. Je rougis honteux de me faire manipuler aussi facilement par ces deux Femmes et d’être dans une position aussi délicate. Seul dans le noir, je perds la notion du temps.

J’ouvre les yeux alors que la lumière s’allume et que plusieurs voix Féminines résonnent dans l’escalier. Des pas et des silhouettes pénètrent le lieu. Une silhouette masculine masquée précède les Femmes que je devine du coin de l’œil. Je frémi. Il fait le tour de la salle et allume des bougies ici et là. Aux odeurs de cuir s’ajoutent celle la cire fondue. Maîtresse et Hélène très court vêtues, de jupes et petits hauts de cuir noir moulants, les pieds chaussés de mules à talons hauts de même couleur.

La brune et la blonde s’approchent de moi alors que Maîtresse exhibe la petite clé nichée entre ses seins, sous le regard hautain de le la Maîtresse du lieu. Chacune caressant mon entrejambe en se frottant de manière lascive, fait monter mon désir et la rigidité de mon membre. La contrainte de la cage m’arrache un râle, alors que je me mordille les lèvres pour ne pas crier.

Maîtresse tend la chaîne à Florence qui s’approche et la fait balancer devant mon visage. Le souffle court, mes yeux suivent leur balancement captivant. Enfin, elle s’approche et fait jouer la serrure dans le petit cadenas qui cède avec un « click. » Alors qu’elle ôte la cage, mon membre jailli et se dresse sous les rires. Florence s’y empale, nouant sa jambe droite derrière mon dos.

Maîtresse de son plaisir elle fait durer la danse. Je sens monter la vague qui arrive sur moi lorsque

soudain elle se tend et poussant un cri se recule, les jambes flageolantes. De petites mains agiles défont l’anneau qui enserre mes parties. J’explose dans un râle à ses pieds.

Elle se recule alors que ses assesseures me détachent de ma croix et rattachant ma laisse la tendent vers leur Maîtresse qui m’entraine vers son trône pour y adorer ses pieds, les nettoyer de ma langue et jurer allégeance. L’esprit vide je m’exécute, sous le tableau allégorique de Valkyries triomphantes.


curés pointés dans ma direction ne laissent aucun doute là-dessus.

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