Au petit matin, le soleil et les premiers bruits de la rue me tirent du
pays des songes. Une légère fraicheur me fait frissonner. Un très léger
chuintement parvenant de la fenêtre, ainsi que des raclements ténus là dans le
couloir.
Je me dirige vers la fenêtre et observe accroupi la rue en dessous de moi
quand des pas puis le grincement de la clé me font me retourner. La porte s’entrouvre
et je me précipite à quatre pattes pour embrasser les pieds de celle qui voudra
bien me délivrer. « Bonjour toutou, moi aussi je suis heureuse de te
voir »
Surprise par mon empressement elle se recule d’instinct puis me caresse les
cheveux en avançant dans la petite pièce. Une autre paire de mains ôte le
chouchou de ma virilité et me caresse accroupie jusqu’à me soulager. Son
entrejambes dénudé à quelques centimètres de mon nez ravive ma virilité enfin
libérée qui s’exprime sous moi en longs jets gluants et blanchâtres.
Maîtresse saisi alors ma laisse et s’assoit sur mon dos en me gratifiant
d’un « huuue » sous les rires. Après cette nuit, ils me semblent
comme un douce musique et c’est le cœur léger que je m’empresse de regagner
l’appartement. Rires, applaudissements et sifflements retentissent alors que je
passe enfin le seuil de la porte de service.
Arrivé dans la cuisine, à même le carrelage, je trouve à même le sol un bol
de café chaud et posé à côté une coupelle contenant des croissants. Cette fois
ci je ne me fais pas prier et embrasse les pieds de ma Maîtresse avant
d’engloutir, affamé mon petit déjeuner.
Les filles s’installent autour de la table et papotent en savourant leur
petit déjeuner. Plusieurs mains me caressent et me grattent la tête. Soudain
Hélène regarde sa montre et montre l’heure à son amie. « Tu as raison, on
va aller le préparer. » Puis se tournant vers moi, elle me fait signe de
la suivre et en tirant sur la laisse m’entraîne vers la salle de bains suivie
par sa blonde amie.
« Il faudra penser à lui faire faire ses besoins » déclare-t-elle
en me voyant me tortiller. Maîtresse m’observe un instant. « Tu as raison,
tiens prends donc la bassine dans le placard à balais. » Elle continue son
chemin. Toujours à quatre pattes et à sa suite, je la suis docilement.
Hélène nous retrouve à la salle de bains alors que Maîtresse est en train
de me faire déshabiller. Avisant les lanières qui dépassent de mes fesses, elle
pouffe de rire et tire dessus. L’objet s’extrait avec un « plop »
sonore qui déchaîne chez les deux Femmes un fou rire. Je glisse et tombe terre avec le jean sur les genoux.
Maîtresse tire sur les jambes alors qu’Hélène m’enlève le teeshirt. Me
voilà nu. Me faisant me remettre à quatre pattes Hélène glisse sous moi la
bassine et m’oblige à me soulager sous leurs yeux. Elle joue avec le martinet
l’air sévère afin de me faire activer. Rouge de honte, je m’installe et
m’exécute sous leurs yeux.
Sans ménagement, elles me poussent ensuite dans la baignoire. Maîtresse actionnent
la douche après m’avoir aspergé copieusement de gel douche. « A quatre
pattes toutou que je te frictionne », puis « sur le dos ». Ayant
terminé et frotté mon corps sous toutes les coutures, je reçois le dernier jet
d’eau froide qui chasse les dernières bulles de savon. Je frissonne avant
d’être enveloppé d’une serviette et séché par leurs soins.
Maîtresse me désigne alors de l’index un petit sac de sport dans un coin et
claquant du doigt m’intime l’ordre de le lui donner. Alors que je me baisse pour
m’exécuter, je sens les mains d’Hélène insérer un plug dans mon fondement. Je
tombe en avant, a ses pieds et lui tend le sac.
Hélène me présente alors une petite culotte blanche en coton. « Enfile
et vite toutou. ». Je m’exécute avec réticence sous leurs rires. Puis son
amie sort un jean et une chemise que je reconnais comme étant les miens.
J’avoue que toute cette hâte et la réapparition de mes affaires m’intrigue,
mais je n’ai pas le temps de me poser des questions.
Mes tennis me sont rendus également. Enfin prêts, nous nous dirigeons vers
la boulangerie, par la porte de devant ou nos hôtesses nous accueillent avec
des sandwichs pour la route. Après quelques effusions et embrassades, nous
récupérons la voiture et nous mettons en route vers cette destination dont mes
dresseuses font tant de mystères.
Nous arrivons à Orly sans encombre. Avant de la laisser, Hélène se retourne
vers moi et sort la petite clé de sa cachette, au bout de la chaîne nichée dans
son décolleté si généreux. Maîtresse m’ordonne de baisser la tête alors que son
amie me libère en défaisant le petit cadenas qui la maintient. Surpris et
légèrement inquiet, mon regard va de l’une à l’autre.
Elles me caressent la tête, rassurantes et me font baiser leurs mains si
fines et peintes avec soin avant d’ouvrir la porte et de m’entraîner leur suite. « De toutes façons il y a la
sécurité enfants » précise Maîtresse en m’adressant un clin d’œil
« mais c’est pour ton bien ». Je rougi sous cette nouvelle avanie.
A nouveau, pris par la main entre les deux amies, je me retrouve entraîné
par ces deux Diablesses vers le hall et le bureau d’enregistrement. Pendant que
Maîtresse réserve les billets, je me retrouve sous la surveillance d’Hélène,
tentatrice, qui ne manque pas de me faire remarquer les avantages de ma
nouvelle position. Je baisse la tête. A nouveau, je souhaiterais m’enfuir en
courant, mais sans papiers, je ne risque pas d’aller bien loin. Je suis bel et
bien pris au piège.
Nous dirigeant vers le hall d’enregistrement, nous patientons en mangeant
les casse-croutes préparés par Carole et Anya. Curieux, j’observe sur le
panneau qui nous surplombe les noms et les numéros des vols alors que les
heures s’égrènent lentement. Les filles bavardent tranquillement en me
surveillant du coin de l’œil. Nerveux, pris dans le brouhaha, j’écoute les
annonces en plusieurs langues des haut-parleurs et les bribes de conversations
des gens qui passent notre portée.
Soudain, toutes deux me prennent par la main et se mettent à courir vers
l’embarquement. Les deux Femmes s’embrassent
pleine bouche et Maîtresse me pousse devant elle. Hélène fait au revoir
de la main alors que Maîtresse présente nos papiers et les billets. Nous voilà
partis vers l’inconnu. Les oiseaux se sont envolés.
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