Hélène sévère, presse son pied
contre mon nez en m’ordonnant de lécher et d’embrasser. En rampant, j’obtempère
de mauvaise grâce alors qu’au-dessus Maîtresse remue dans le lit. Elle baille
et vient à son tour me présenter ses petits petons et je la salue cette fois
avec plus d’enthousiasme. Nous nous rendons ensuite vers la salle de bains où
je dois à la fois me laver et laver les filles. Avec ma cage, jamais je n’ai
trouvé cela aussi difficile. Perdu dans la sensualité de la vapeur chaude, de
l’eau, de la mousse et de leurs Féminités, je les sers maladroitement et me
fais houspiller.
Nous nous dirigeons ensuite vers
la terrasse où nous attend un somptueux petit déjeuner, mais pas de trace de
Florence. A la place, un petit mot que Maitresse nous lit, qui nous enjoint de
la rejoindre en ville avec son serviteur.
Lavés, rasés et habillés, nous
nous rendons en ville avec la luxueuse limousine, les filles sur la banquette
et Robert et moi devant. Celui-ci nous laisse en ville devant le salon avant de
retourner vers la villa. Ayant bien retenu ma leçon, je me lève pour ouvrir la
portière et faire descendre les deux amies, en leur tendant a main pour les
aider à s’extraire de leur sièges. Elles me gratifient de sourire racoleur et
de baisers au passage, effleurant mon intimité du bout des doigts.
Laissant là Robert qui s’en
retourne à la villa, et alternant le frais et le chaud, nous pénétrons dans
l’intérieur cossu et très Féminin, aux odeurs raffinées du salon de beauté de
Florence. Un petite employée rouquine en petite blouse vichy rose nous salue de
sa voix et nous conduit prestement à travers le salon vers l’arrière-boutique,
de ses petits pieds enchâssés dans des ballerines ouvertes à l’image de
l’uniforme des autres employées. Cheveux courts ou retenus par des chouchous ou
des pinces complètent leurs tenues.
La clientèle surprise, lève vers
nous un œil suspicieux, interrompant leurs conversations et la lecture de
magazines pour les unes, leur ouvrage pour les autres. Sous les chuchotements
et les rires des clientes présentes à cette heure nous traversons le lieu. Mon
pieu me travaille dans sa prison alors que j’imagine tous en me tortillant tous
les regards posés sur mes fesses.
Les filles saluent la Maîtresse
du lieu, tandis que je suis poussé par quatre paires de bras vers
l’arrière-boutique sous des rires. Nous arrivons dans une petite salle qui sert
de vestiaire au personnel. Des bancs, des armoires fermées à clé et dans un
coin des douches et des toilettes constituent. Suivant mon regard, Maîtresse me
conduit par la main vers le lieu et laissant la porte ouverte, me fait m’assoir
pour me soulager sus les yeux des occupantes hilares.
Elle m’entraine ensuite par la
main et c’est revêtu de l’uniforme et d’une perruque blonde sur la tête, que je
fais mon entrée dans la boutique, armé d’un balais. Rires, sifflets et
commentaires salaces saluent mon passage. Rouge de honte, je me mets à l’œuvre,
essayant de ne pas penser tout en me dandinant, quand soudain une petite brune
que je reconnais entre et me désigne du doigt. Prêt à m’enfuir vers la sortie,
je me retourne quand trois paires de mains m’interceptent et me ramènent vers
l’accueil. « Pas si vite toi » me glisse dans l’oreille Hélène.
« Vilaine » surenchérit Maîtresse dans l’hilarité générale. « Me
voilà bien. »
Tandis qu’une employée accompagne
la cliente vers un siège à l’arrière de la boutique, un peu en retrait, je suis
conduit sous bonne garde jusqu’à elle. Claquant des doigts Maîtresse et Hélène
me font mettre à genoux à ses pieds. Je baisse les yeux sous les rires.
« Comme elle est timide la nouvelle. » Me mettant les doigts sous le
menton, elle me fait relever le visage. « Tu me reconnais n’est-ce
pas ? »
Secouant la tête en un oui muet,
je découvre tout sourire, Nicole la banquière. Elle me glisse à mi-voix,
« tu m’as bien faite jouir l’autre jour tu sais, j’en rêve encore »
Je rougis encore plus alors que de son pied, elle touche mon entrejambes.
Surprise, elle soulève ma blouse et ne peut s’empêcher de pouffer de rire en
découvrant la raison de mon inconfort. « Tu as des Maîtresse bien
attentionnées » ajoute-t-elle tout haut en décochant un clin d’œil.
On me pousse sur le côté et c’est
à genoux, que je vois celle-ci prendre soin de ses petits petons. Me mettant
l’autre pied sous le nez, elle claque des doigts et l’habitude aidant, je les
embrasse et les lèche. L’odeur et le goût salé de la transpiration rempli mes
narines et ma bouche. Toute excitée, elle se tourne vers Maîtresse « vous
me le loueriez à nouveau ? »
Florence, qui n’en perd pas une
miette acquiesce en ajoutant « dès qu’il vus aura passé le vernis. »
et d’ajouter tout bas en se tournant vers Hélène. « Dans la réserve, vous
serez très bien, il y a même un matelas. » C’est ainsi qu’après lui avoir
peint les pieds et les mains, celle-ci reçu de Maîtresse les clés de mon
intimité avant de nous diriger discrètement à l’arrière de la boutique.
Ce midi-là, en sortant, les trois
amies purent trinquer à ma santé et à leur association. Quant à moi, je
suis certes momentanément soulagé, ayant été longuement chevauché, mais il me
vient à l’idée que je n’en suis qu’à mes débuts.
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